Dépenses de santé : les départements où les restes à charge sont les plus élevés
Même si elle atténue fortement les montants des dépenses de santé, la Sécurité sociale ne fait pas de miracles. Tout du moins en matière d’équité des restes à charge après le remboursement de l’Assurance maladie. C’est ce que soulève une nouvelle étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), dont les résultats sont dévoilés ce vendredi 5 mai. “Si le reste à charge par patient [après la Sécu] est en moyenne de 490 euros en 2018, il varie entre 230 euros en Guyane et 670 euros à Paris”, exposent les auteurs de l’étude.
Comment expliquer de tels écarts ? La réponse se trouverait principalement dans les dépassements d’honoraires qui sont plus élevés dans certains départements que d’autres. “En particulier à Paris, dans les Hauts-de-Seine, les Yvelines, le Rhône, l’Isère et les Alpes-maritimes.” Rien qu’en région parisienne en effet, c’est mission quasi impossible de consulter un gynécologue ou un ophtalmologiste en secteur 1. Ainsi, les Franciliens paient leurs consultations bien plus cher que le tarif servant de base de remboursement à l’Assurance maladie. Comptez par exemple au moins 80 euros chez un gynéco alors que la Sécu vous rembourse sur la base de… 30 euros.
Il en va de même pour les frais dentaires. D’autant que les chirurgiens-dentistes sont libres de fixer leurs tarifs pour certains actes, notamment ceux d’orthodontie. Ainsi, la Drees n'établit pas de lien de cause à effet entre la structure démographique (niveau de vie (...)
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