Publicité
La bourse ferme dans 8 h 6 min
  • CAC 40

    8 225,72
    +20,91 (+0,25 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 090,24
    +8,50 (+0,17 %)
     
  • Dow Jones

    39 760,08
    +477,75 (+1,22 %)
     
  • EUR/USD

    1,0797
    -0,0033 (-0,30 %)
     
  • Gold future

    2 213,50
    +0,80 (+0,04 %)
     
  • Bitcoin EUR

    65 365,39
    +627,78 (+0,97 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • Pétrole WTI

    81,82
    +0,47 (+0,58 %)
     
  • DAX

    18 479,38
    +2,29 (+0,01 %)
     
  • FTSE 100

    7 949,69
    +17,71 (+0,22 %)
     
  • Nasdaq

    16 399,52
    +83,82 (+0,51 %)
     
  • S&P 500

    5 248,49
    +44,91 (+0,86 %)
     
  • Nikkei 225

    40 168,07
    -594,66 (-1,46 %)
     
  • HANG SENG

    16 541,42
    +148,58 (+0,91 %)
     
  • GBP/USD

    1,2610
    -0,0029 (-0,23 %)
     

"Elle est déjà là": Zemmour persiste et signe sur l'idée d'une "guerre civile" en France

Éric Zemmour face à Alain Duhamel le 18 octobre 2021 sur BFMTV. - BFMTV
Éric Zemmour face à Alain Duhamel le 18 octobre 2021 sur BFMTV. - BFMTV

"Je pense que la guerre civile est déjà là". Interrogé sur notre antenne sur la question de savoir si la France est ou non en danger sur le plan identitaire, Éric Zemmour a évoqué une "situation tragique", fruit selon lui d'une '"invasion migratoire" et d'une "islamisation de quartiers".

"Je pense que la guerre civile est déjà là", a affirmé le polémiste, "quand on va dans le Bataclan et qu'on massacre plus de cent personnes à la kalachnikov, cela s'appelle la guerre civile. Quand on égorge un prêtre dans son église, cela s'appelle la guerre civile. Quand on égorge un professeur [...] cela s'appelle la guerre civile", a énuméré Éric Zemmour sur notre antenne. "Je pense que la politique, c'est prévoir le pire et non pas le meilleur pour mieux l'éviter et pour mieux le combattre", a ajouté le polémiste.

Alain Duhamel évoque "une période de risque"

"S'il s'agit de dire qu'il y un danger terroriste permanent, évidemment que ça existe", concède Alain Duhamel, qui débattait avec lui. "Oui on est dans une période pour laquelle il y a des risques, oui on est dans une période dans laquelle il y a des quartiers entiers qui ne sont pas traités comme ça doit l'être dans une République comme la nôtre."

PUBLICITÉ

"De là à dire qu'on est au bord de la guerre civile, de là à dire que ce qui se passe relève de la guerre civile... Je pense qu'Éric Zemmour est assez cultivé pour savoir que les moments ont un sens précis", a néanmoins tempéré l'éditorialiste politique. "On est dans une période difficile, dans une période de risque sur l'unité nationale", a poursuivi Alain Duhamel, jugeant toutefois que le pays "a des moyens de réponse, la France n'est pas aujourd'hui traversée de convulsions violentes."

Le polémiste accusé d'être l'initiateur de ce climat

Dans une tribune parue la semaine dernière dans Le Monde, l'ancien secrétaire général de la présidence de la République Frédéric Salat-Baroux a estimé qu'Éric Zemmour était le créateur de ce risque de guerre civile.

"Le risque de guerre civile, Zemmour n’y répond pas, il le crée. Face à des médias irresponsables, face au silence assourdissant de nos autorités morales, que peut ressentir le Français musulman? Qui a un mot de respect et de fraternité à son égard? Faut-il être aveugle pour ne pas voir que Zemmour et les islamistes sont des alliés objectifs pour mettre le feu au pays?", s'interroge le haut-fonctionnaire français.

"C'est toutes les élites qui disent ça", lui répond ce lundi Éric Zemmour, "monsieur Salat-Barroux n'a rien fait pour arrêter les flux migratoires, il n'a rien fait pour essayer d'assimiler les gens qui venaient, il a écrit avec monsieur Chirac de grands discours sur le multiculturalisme et la repentance, c'est ça qu'il a fait."

Article original publié sur BFMTV.com