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Début de semaine mitigé, retour des craintes inflationnistes

LES BOURSES EUROPÉENNES OUVRENT EN ORDRE DISPERSÉ

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent en ordre dispersé en début de séance lundi, la hausse des cours des matières premières ravivant les craintes d'un retour de l'inflation alors que les chiffres décevants de l'emploi américain avaient brièvement rassuré les investisseurs sur l'évolution des politiques monétaires.

À Paris, le CAC 40 recule de 0,19% à 6.373,48 points vers 08h00 GMT après avoir atteint à 6.395,6, un nouveau pic de plus de 20 ans. A Londres, le FTSE 100 prend 0,16% mais à Francfort, le Dax recule de 0,12%.

L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,32% alors que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 sont quasi stables.

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Ce dernier a inscrit dans les premiers échanges un record à 446,19 points. Il avait pris près de 0,9% vendredi après l'annonce de créations d'emplois nettement inférieures aux attentes en avril aux Etats-Unis, qui a conduit bon nombre d'investisseurs à repousser le moment auquel la Réserve fédérale pourrait donner aux marchés le signal du "tapering", la diminution progressive de ses achats d'obligations.

Mais cette surprise n'a pas suffi à apaiser les craintes d'un retour de l'inflation, comme le note Sebastian Paris Horvitz, stratège de LBPAM, pour qui "le marché a plus retenu les pressions qui s'exercent sur les salaires et sur l'appareil productif".

"Au total, le pari de la reflation, malgré ces chiffres décevants de l'emploi, devrait continuer à dominer l'action sur le marché", ajoute-t-il.

Dans ce contexte, les investisseurs étudieront attentivement mercredi les chiffres des prix à la consommation aux Etats-Unis en avril.

VALEURS

La plus forte hausse sectorielle en Europe est pour les matières premières après les records inscrits par le cuivre à Londres et par le minerai de fer en Chine: leur indice Stoxx progresse de 2,52%, au plus haut depuis dix ans, et à Paris, le sidérurgiste ArcelorMittal prend 1,59%.

Parmi les autres progressions notables, Société générale s'adjuge 2,13% après la présentation de sa nouvelle stratégie dans la banque de financement et d'investissement (BFI), qui vise une amélioration de la rentabilité.

A la baisse, les technologiques abandonnent une partie des gains engrangés vendredi: leur indice de référence, qui avait pris 2,2% sur la journée, recule de 1,1% et à Paris, STMicroelectronics (-1,03%) et Dassault Systèmes (-0,88%) figurent parmi les plus fortes baisses du CAC 40.

EN ASIE

A la Bourse de Tokyo, l'indice Nikkei a terminé en hausse de 0,55%, profitant à la fois de l'élan donné par Wall Street et des anticipations sur les résultats que doivent publier cette semaine plusieurs poids lourds de la cote, comme Nissan (+4,39%), Toyota (+1,70%) ou SoftBank (+1,70%).

De son côté, la Bourse de Séoul a fini sur un plus haut historique (+1,63%).

La journée a été plus mitigée en Chine: le SSE Composite de Shanghai a pris 0,27% mais le CSI 300 a abandonné 0,07%.

A WALL STREET

Les contrats à terme sur les principaux indices américains préfigurent pour l'instant une ouverture en légère hausse pour le Dow Jones et le Standard & Poor's 500 mais un repli pour le Nasdaq.

Vendredi, le Dow et le S&P-500 ont fini sur des records de clôture et le Nasdaq a repris du terrain après les chiffres de l'emploi, qui ont profité à plein aux grandes capitalisations du secteur des hautes technologies, toujours sensibles à l'évolution des anticipations de taux d'intérêt.

Le Dow a gagné 0,66% à 34.777,76 points, le S&P-500 0,74%, à 4.232,6 et le Nasdaq Composite 0,88% à 13.752,24.

TAUX

Les rendements obligataires de référence de la zone euro montent dans le sillage de ceux des bons du Trésor américain, la baisse en réaction au rapport sur l'emploi américain ayant été de courte durée.

Celui du Bund allemand à dix ans prend plus de deux points de base et oscille autour de -0,2%.

Son équivalent américain, à 1,5949% avait fini en hausse vendredi après la chute initiale provoquée par les chiffres de l'emploi, qui l'avait brièvement ramené sous 1,5%.

CHANGES

Le dollar se stabilise face aux autres grandes devises après avoir subi vendredi, en réaction aux chiffres de l'emploi américain, sa plus forte baisse sur une séance depuis début novembre (-0,79%).

L'euro revient à 1,2146 dollar après avoir atteint en début de journée son plus haut niveau depuis le 26 février à 1,2176.

La livre sterling, elle, monte face au billet vert (+0,74%) et à la monnaie unique européenne (+0,74%) après les résultats des élections de jeudi au Royaume-Uni, qui ont renforcé la majorité conservatrice à Londres même si elles ont donné la majorité aux partis indépendantistes écossais au parlement d'Edimbourg.

PÉTROLE

Les cours du brut évoluent en hausse après la cyberattaque visant Colonial Pipeline, le principal opérateur américain d'oléoducs, qui l'a contraint à fermer un réseau alimentant plusieurs États de l'est du pays.

Le Brent gagne 0,64% à 68,72 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,65% à 65,32 dollars.

(édité par Blandine Hénault)