Le député écologiste Julien Bayou veut faire campagne avec le RIP

AFP - Ludovic MARIN

Le député écologiste Julien Bayou aurait pu être dégoûté à jamais de la politique... mais la perspective de neuf mois de campagne référendaire en faveur du Référundum d'initiative partagée ravive sa flamme militante. Dans les indiscrétions politiques de la semaine, retrouvez aussi Laurent Fabius, Aurélien Pradié, Elisabeth Borne…

Julien Bayou voit le RIP comme le premier pas vers 2027

Un temps victime d’un procès en sorcellerie de Sandrine Rousseau, il aurait pu être dégoûté à jamais de la politique. Le député écologiste Julien Bayou a retrouvé sa flamme militante pour promouvoir le RIP. Il s’agit non du Requiescat in pace, mais du Référendum d’initiative partagée qu’envisage avec gourmandise l’ancien secrétaire national d’EELV.

Plus question d’exercer des responsabilités dirigeantes dans ce parti qui n’a toujours pas fait son autocritique sur ses pratiques inquisitoriales, mais la perspective de neuf mois de campagne référendaire l’emballe. Tous les alliés de la Nupes ont mis leurs querelles sous le tapis afin de déposer au Conseil constitutionnel les signatures de parlementaires nécessaires pour mettre en route la procédure. Si c’est dans les clous, il faudra ensuite récolter 4,7 millions de paraphes d’électeurs.

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Contre la privatisation d’Aéroports de Paris, la récolte avait été d’un peu plus d’un million. "Alors, pour maintenir la retraite à 62 ans et contre Macron, la partie devrait être quasiment de plaisir." De fait, selon un sondage Cluster 17 pour Le Point, 71% des électeurs se déclarent prêts à la signer. Une étape importante pour préparer les échéances futures "dans l’unité qui sera indispensable pour l’emporter face à Marine Le Pen en 2027. Et pas forcément avec Jean-Luc Mélenchon comme champion".

Quand Fabius étrillait le 47.1

Avec les sages, le président du Conseil constitutionnel doit maintenant trancher sur la réforme des retraites. Laurent Fabius fut un des plus farouches adversaires de l’article 47.1 utilisé par le gouvernement. Lors de l’introduction de l’article dans la Constitution en 1996, il dénonça au nom des socialistes un "prurit", une "dérive".

Le député et ex-Premier ministre s’alarmait: "On peut finalement se demander si la responsabilité du Parlement ne sera pas enc[...]

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