Cyberattaques : la menace informatique "reste élevée", selon l'Anssi
"Le niveau général de la menace informatique se maintient en 2022 avec 831 intrusions avérées contre 1.082 en 2021", écrit l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) dans son panorama de la cybermenace, qui doit être publié mardi 24 janvier. Parmi ces intrusions, l'Anssi a été mobilisée pour 103 attaques liées aux rançongiciels, qui bloquent l'accès au système informatique d'un organisme et demandent le versement d'une rançon pour déchiffrer les données, un chiffre en baisse de 46% sur un an. "Au premier semestre 2022, les groupes cybercriminels ont fortement baissé leur activité", relève Mathieu Feuillet, sous-directeur opération de l'Anssi, interrogé par l'AFP.
"On pense que cela peut être lié à la guerre en Ukraine", avec un comportement "attentiste", une "guerre d'allégeance" entre les acteurs liés ou non à la Russie, ajoute-t-il. Mais l'activité a ensuite augmenté à la fin de l'année et a touché des établissements de santé, notamment les hôpitaux de Corbeil-Essonnes et Versailles, ou des collectivités locales comme le conseil départemental de Seine-et-Marne. Autre facteur: les actions sur le plan judiciaire menées en France et en Europe contre les groupes cybercriminels ont pu inciter ses derniers à se tourner vers des cibles moins critiques, explique M. Feuillet.
L'intérêt des attaquants se porte aussi sur "les prestataires, les fournisseurs, les sous-traitants, les organismes de tutelle et l'écosystème plus large de leurs cibles finales", liste (...)
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