Cuivre : pourquoi les cours s’envolent ? Et comment en profiter ?
Le prix du cuivre a le vent en poupe. Celui que l’on appelle communément «Docteur Cuivre» (pour sa capacité à prédire la santé future de l’économie globale et de facto l’appétit des investisseurs pour le risque) «a bien rempli son rôle ces six derniers mois, puisqu’il a performé à l’identique le marché actions américain (indice S&P 500), si bien que tous deux sont en hausse de 27%», observe Alain Corbani, responsable matières premières chez Montbleu Finance, gérant du fonds Global Gold and Precious et chroniqueur pour Capital.
Depuis le début de l’année, le prix du cuivre s’est apprécié de 24% en raison d’anticipations d’une reprise économique chinoise plus forte (la Chine est un des principaux consommateurs mondiaux de cuivre), d’une croissance américaine résiliente, de la poursuite des investissements mondiaux liés à la transition énergétique (la fabrication des voitures électriques et des éoliennes est gourmande en cuivre) et de «la fermeture par le gouvernement panaméen de la mine Cobre Panamá (1,5% de l’offre mondiale) opérée par la société canadienne First Quantum (sixième plus gros producteur de cuivre au monde)», souligne Alain Corbani.
«Cette configuration constructive (haussière, NDLR) pour l’appréciation du prix du cuivre s’est vue renforcée à la mi-avril à la suite de l’annonce conjointe des États-Unis et du Royaume-Uni d’interdire la livraison des métaux russes (aluminium, cuivre et nickel) sur le London Metal Exchange et le Chicago Mercantile Exchange», ajoute l’expert. (...)
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