Croissance inclusive : vers une société plus juste
L'économie du "care"
C'est un sujet qui est arrivé sous les projecteurs des médias pendant la crise sanitaire. Avant, tous ces métiers de service à la personne étaient traités quand il y avait une actualité spécifique, profession par profession : du personnel soignant, aux techniciens dits de surface qui nettoient nos bureaux ou nos rues en passant par les caissiers et caissières. L'arrivée dans nos vies du coronavirus les a rendus visibles. Les politiques ont trouvé pour eux un nouvel identifiant : les "premières lignes". Ceux qui allaient au front pour les autres en quelque sorte. On leur a consacré beaucoup de reportages. On les a applaudit tous les jours ces héros du quotidien à 20 heures. On a dit qu'ils produisaient du sens contrairement à d'autres professions jusque-là plus visibles. On a rappelé que les Gilets jaunes étaient les agents avancés et révoltés de cette économie du care.
Je vous laisse avec quelques questions : ces invisibles continueront-ils à être reconnus, montrés? Va-t-on vraiment revaloriser leurs conditions de travail? Enfin, cette économie et son éthique peuvent-elles se diffuser à d'autres pans du tissu économique?
Selon Marie-Laure Salles… Pour devenir une société de soins, nous devons:
1️⃣ Détoxifier notre économie de la financiarisation
2️⃣ Assurer l'égalité & l'égalité salariale au sein des entreprises
3️⃣ Accroître la reconnaissance et les revenus des professions de soins pic.twitter.com/dOnj48EuPh— Le JDD (@leJDD) July 3, 2020