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Croissance du bâtiment en France attendue plus forte que prévu

PARIS (Reuters) - Le secteur du bâtiment en France devrait connaître cette année une croissance un peu plus forte qu'anticipé à condition que l'approche de l'élection présidentielle ne fasse pas dérailler la reprise engagée, a estimé mercredi la Fédération française du bâtiment (FFB).

Grâce à la demande en logements neufs - la FFB prévoit 375.000 mises en chantier en 2016, soit une hausse de 8,6% par rapport à l'an passé - l'activité du secteur devrait progresser d'au moins 1,2% en volume sur l'année, alors que la fédération prévoyait +0,9% à l'automne dernier.

En 2015, le bâtiment a connu un recul estimé à 3% et il s'était contracté de près de 5% en 2014.

"Pour ancrer véritablement la reprise tout en évitant la casse, il est indispensable que les banques, assureurs, assureurs-crédit et fournisseurs continuent d'accompagner le secteur", a déclaré Jacques Chanut, président de la FFB, cité dans un communiqué. "A plus long terme, pour ne pas casser la confiance des investisseurs, il importe d'éviter tout choc négatif dans le contexte préprésidentiel de 2017."

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La FFB, qui représente les deux tiers des 1,1 million de salariés du bâtiment, entend ainsi rencontrer en octobre plusieurs candidats de la primaire de la droite et du centre qui se tiendra en novembre, et pourrait reconduire cette démarche à gauche en cas de primaire.

La reprise engagée dans le bâtiment devrait permettre de stabiliser l'emploi au troisième trimestre, après une chute des effectifs de 35.600 personnes l'an dernier et une nouvelle perte estimée à 11.200 postes au premier semestre 2016.

(Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez)