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La croissance de la croûte continentale serait liée à l'assemblage des supercontinents

Une étude française montre que la différenciation de la composition de la croûte continentale d'avec la croûte océanique daterait d'avant 3,7 milliards d'années. Elle montre par ailleurs que la formation de la croûte continentale n'est pas continue mais épisodique, suivant un cycle de 500 à 700 millions d'années. Celui-ci pourrait être lié aux périodes d'assemblage des supercontinents.

GÉOLOGIE. Notre planète est aujourd’hui composée de 5 blocs continentaux, d’un point de vue géologique : l’Eurasie, les Amériques, l’Afrique, l’Océanie et l’Antarctique. Mais cela n’a pas toujours été le cas : il y a 300 à 180 millions d’années, par exemple, toutes les terres émergées (ce que l’on nomme continents) étaient soudées en un seul supercontinent, la Pangée. Depuis la formation des continents, il y a 3,7 milliards d’années, il y aurait eu ainsi six cycles d’assemblage des terres émergées en un supercontinent suivi de sa dislocation en plusieurs morceaux. Telle est la conclusion d’une nouvelle étude basée sur plus de 2500 données issues de 115 publications et publiée dans Science Advances. Marion Garçon, chercheuse au laboratoire Magmas et volcans de l’université Clermont Auvergne a ainsi compilé les mesures chimiques de roches sédimentaires formées pour les plus anciennes il y a 3,7 milliards d’années.

Un résultat qui vient contredire nombre de modèles

Aujourd’hui la croûte terrestre est composée à 40% de croûte continentale épaisse (30 à 50 km) et riche en silice et à 60% de croûte océanique plus fine, composée de basaltes. Mais comment ces deux types de croûtes se sont-elles distinguées au cours des temps géologiques ? Cela demeure un mystère pour les géologues qui multiplient les modèles pour tenter de l’expliquer. “À ce jour, nous ne savons pas si un ou plusieurs continents ont d’abord émergé, explique Marion Garçon, ni comment ils se sont formés. On pense toutefois qu’au début, il y a 4,56 milliards d’années, il n’y avait qu’une seule croûte, peu riche en silice à l’instar de la croûte océanique. Mais les mesures chimiques montrent que les roches continentales étaient aussi riches en silice il y a 3,7 milliards d’années qu’aujourd’hui. Ce qui signifie que l’évolution vers une croûte plus riche en silice est plus ancienne.” Ce résultat vient contredire nombre de modèles, qui prévoyait une transition de composition liée à la mise en place de la tectoni[...]

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