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Crise économique liée au Covid : le « paradoxe d'une relance structurelle »

La secrétaire d'État à l'industrie, Agnès Pannier-Runacher (photo), tente de redressser la compétitivité du site France. 
La secrétaire d'État à l'industrie, Agnès Pannier-Runacher (photo), tente de redressser la compétitivité du site France.

À qui profitent le plus les mesures d'urgence et le plan de relance du gouvernement ? Telle est l'une des questions à laquelle l'Institut des politiques publiques (IPP) a tenté de répondre dans son évaluation désormais annuelle des principales mesures du budget de la France et réalisée à partir de plusieurs études.

Son principal constat est positif : les aides économiques d'urgence, c'est-à-dire le chômage partiel, les prêts garantis par l'État ainsi que les exonérations et reports de cotisations ont bien ciblé les entreprises les plus touchées par la crise du coronavirus, celles qui emploient beaucoup de salariés et sont en difficulté financière. Une politique purement conjoncturelle. Cela s'explique notamment par l'intensité du recours au chômage partiel qui a évidemment été plus forte dans les secteurs très impactés, comme l'hôtellerie-restauration. Revers de la médaille, ces mesures ont aussi surtout aidé « des entreprises petites, peu capitalistiques et peu productives dès avant la crise ». Le risque pour l'État serait donc de tenir à bout de bras des entreprises peu efficaces et endettées, qualifiées par les économistes d'entreprises « zombies », ce qui pourrait entraver la croissance économique à long terme en empêchant le mouvement permanent de destruction créatrice dans l'économie française, moteur de l'innovation.

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