Crasher l’ISS dans l’océan ? D’accord, mais la Nasa se passerait bien des Russes
Les plans actuels prévoient de mobiliser les Russes pour précipiter l’ISS dans l’océan Pacifique après 2030, lorsque la station arrivera en fin de vie. Mais, la Nasa commence à se dire qu’il vaut mieux qu’elle ait son propre plan de secours.
Tôt ou tard, la Station spatiale internationale (ISS) devra être abandonnée. Ce jour n’est pas encore arrivé, mais la Nasa y pense. Après tout, la structure se fait vieille : initialement, la station devait servir pendant quinze ans, jusqu’en 2015 — c’est en 2000 que l’ISS, encore embryonnaire, a commencé à recevoir ses premiers visiteurs de longue durée.
Aujourd’hui, nous sommes en 2023 et l’ISS continue inlassablement d’orbiter autour de la Terre à près de 400 km d’altitude. Dans l’immédiat, il n’est aucunement question de se débarrasser de l’ISS. Les plans actuels des agences spatiales prévoient de s’en servir encore une petite dizaine d’années. Sauf coup de théâtre, la désorbitation surviendrait peu après 2030.
On sait déjà où devrait s’écraser la Station spatiale internationale : ce sera dans les parages du point Nemo, un endroit dans l’océan Pacifique qui est le plus éloigné de toutes les terres émergées et qui ne voit pas passer beaucoup de navires. Néanmoins, il y a la question de savoir comment désorbiter une installation aux dimensions étendues et dont la masse s’élève à 450 tonnes.
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