Crédit immo : fin des surprimes pour certains acheteurs malades
C’est un coup de pouce pour les personnes qui sont, ou ont été, touchées par certaines maladies (cancers, VIH, leucémie…). Pour elles, obtenir un crédit immobilier est beaucoup plus compliqué. Afin d’assurer leur prêt, une exigence des banques à laquelle il est difficile d’échapper, ces particuliers relèvent de la convention Aeras, l’acronyme de « s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé », mise en place en 2007.
Elle est censée faciliter l’examen d’une demande d’assurance de prêt, mais elle ne garantit pas in fine que celle-ci soit acceptée. Elle peut être refusée ou accordée. Si c’est le cas, ce texte - négocié entre les pouvoirs publics, les établissements financiers et les associations de consommateurs et de personnes malades et handicapées -, fixe notamment le montant maximum de la surprime qui peut être appliquée à une personne qui est ou a été malade. Une surprime d’assurance emprunteur qui peut aller de 25% à 200% et donc alourdir considérablement le coût du crédit. Voir même bloquer l'opération si jamais le coût total - crédit et assurance - dépasse le taux d'usure ou la règle, récemment renforcée, des 33% des revenus.
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