Crédit immobilier : suis-je obligé d'être assuré à 100% ?
Un couple de trentenaires achète son tout premier bien immobilier, leur résidence principale, et doit pour cela emprunter 200 000 euros. Ils obtiennent un crédit sur 20 ans à 1%, taux immobilier accessible pour de très nombreux candidats à la propriété aujourd'hui. Si ce couple va au bout de ses 20 ans d’échéances, la facture des intérêts d’emprunt (le « coût du crédit ») va grimper jusqu’à 20 749 euros.
La banque va évidemment réclamer une assurance emprunteur (facultative… mais demandée systématiquement) : si l’un des emprunteurs décède, est frappé par une invalidité ou par une incapacité de travail, c’est l’assureur qui prendra le relais pour rembourser les mensualités de crédit. Cette assurance a un coût, qui prend de plus en plus de poids face aux intérêts en cette période de taux bas. Facture globale pour ce couple, en optant pour l’assurance bancaire sans négocier, dans la conditions actuelles (1) : 14 000 euros ! Ce qui porte à près de 35 000 euros le coût des intérêts et de l’assurance, pas loin de doubler la note…
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