Crédit : le droit à l'oubli étendu pour les jeunes qui ont eu un cancer
Pas simple d'emprunter quand on a été gravement malade : face au risque de rechute, les assureurs ont souvent la main lourde sur le prix de l'assurance... lorsqu'ils acceptent d'assurer le crédit immobilier, ce qui n'est pas toujours le cas.
Pour permettre malgré tout aux personnes touchées par des pathologies graves, notamment des cancers, d'accéder au crédit immobilier, et donc à la propriété, la convention Aeras prévoit un droit à l'oubli, qui les autorise, dans certains cas, à ne pas mentionner cet antécédent médical dans leur questionnaire de santé. Ce droit bénéficie notamment aux jeunes qui ont déclaré la maladie avant 18 ans, dont le traitement est terminé depuis 5 ans au moins. Au-delà de 18 ans, ce délai passe à 10 ans.
A partir du 1er septembre 2020, l'âge retenu pour bénéficier de ce droit à l'oubli après 5 ans va évoluer, pour passer à 21 ans. Le Monde qui rapporte cette évolution, pointe néanmoins une limite : à 21 ans, peu de personnes tentent de souscrire un crédit, la moyenne s'établissant plutôt autour de 25 ans. Or, les adultes de plus de 21 ans resteront tenus par la durée de 10 ans.
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