Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 205,81
    +1,00 (+0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 083,42
    +1,68 (+0,03 %)
     
  • Dow Jones

    39 807,37
    +47,29 (+0,12 %)
     
  • EUR/USD

    1,0804
    +0,0010 (+0,10 %)
     
  • Gold future

    2 254,80
    +16,40 (+0,73 %)
     
  • Bitcoin EUR

    65 040,64
    -347,34 (-0,53 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,11
    -0,06 (-0,07 %)
     
  • DAX

    18 492,49
    +15,40 (+0,08 %)
     
  • FTSE 100

    7 952,62
    +20,64 (+0,26 %)
     
  • Nasdaq

    16 379,46
    -20,06 (-0,12 %)
     
  • S&P 500

    5 254,35
    +5,86 (+0,11 %)
     
  • Nikkei 225

    40 369,44
    +201,37 (+0,50 %)
     
  • HANG SENG

    16 541,42
    +148,58 (+0,91 %)
     
  • GBP/USD

    1,2635
    +0,0013 (+0,10 %)
     

Covid et santé mentale au travail : ça va mieux… mais pas trop

Comment s’est passée cette deuxième rentrée sous le signe du Covid ? Un peu mieux mais pas trop, si l’on en croit les résultats du dernier baromètre Empreinte humaine/OpinionWay, le huitième depuis le début de la crise sanitaire. L’institut de sondage a interrogé en ligne un panel représentatif d’un peu plus de 2000 salariés quelques semaines après la rentrée, du 28 septembre au 7 octobre.

Quelle interprétation a fait des résultats le cabinet Empreinte humaine, spécialisé dans les risques psychosociaux et la qualité de vie au travail ? D’abord, un constat positif : si l’on observe les indicateurs de détresse psychologique, les choses semblent aller un peu mieux. 38% des salariés interrogés sont concernés, soit 6 points de moins que la vague de mai 2021 ; la part de salariés en détresse psychologique élevée baisse aussi, à 12% (17% en mai 2021).

Même constat si l’on s’intéresse au risque de dépression impliquant le recours à un traitement médicamenteux : il concerne désormais un tiers des salariés (- 3 points). Parmi les explications avancées par le cabinet : les « actions de sécurité psychosociale » mises en place par un tiers des entreprises, qui auraient un effet bénéfique direct sur la santé psychologique des salariés (et leur fidélité envers leur entreprise).

Changement de priorités

Faut-il pour autant se réjouir de ces résultats ? Pas vraiment, tant les niveaux de souffrance restent élevés. Deux millions et demi de salariés seraient désormais en situation de burn out sévère (+25%), selon les estimations du baromètre. Les managers seraient toujours les plus concernés, à 18%.

PUBLICITÉ

Plus généralement, chez certains salariés, l’atteinte à la santé mentale a déclenché un important changement de priorités et de rapport au travail. Il se traduit notamment par des déménagements (35% des télétravailleurs ont changé de domicile) immédiatement favorables à la santé mentale des salariés : les télétravailleurs ayant déménagé présentent 15 points de détresse psychologique de moins que les autres.

La hiérarchie des valeurs semble elle aussi avoir sérieusement évolué avec la crise : 69% des personnes interrogées déclarent ainsi mieux apprécier la valeur de la vie, la moitié ont découvert de nouveaux centres d’intérêt et 47% disent avoir donné une nouvelle orientation à leur vie. Logiquement, environ un tiers de salariés interrogés disent souhaiter rechercher activement un autre emploi après la crise (55% d’entre eux sont en situation de détresse psychologique). 8 salariés sur 10 attendent désormais de leur entreprise qu’elle fasse évoluer ses politiques de qualité de vie au travail.