Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 022,41
    -0,85 (-0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 918,09
    -18,48 (-0,37 %)
     
  • Dow Jones

    37 986,40
    +211,02 (+0,56 %)
     
  • EUR/USD

    1,0661
    +0,0015 (+0,14 %)
     
  • Gold future

    2 406,70
    +8,70 (+0,36 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 423,04
    +1 040,35 (+1,75 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 384,86
    +72,23 (+5,50 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,24
    +0,51 (+0,62 %)
     
  • DAX

    17 737,36
    -100,04 (-0,56 %)
     
  • FTSE 100

    7 895,85
    +18,80 (+0,24 %)
     
  • Nasdaq

    15 282,01
    -319,49 (-2,05 %)
     
  • S&P 500

    4 967,23
    -43,89 (-0,88 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2370
    -0,0068 (-0,55 %)
     

Covid et santé mentale au travail : ça va mieux… mais pas trop

Comment s’est passée cette deuxième rentrée sous le signe du Covid ? Un peu mieux mais pas trop, si l’on en croit les résultats du dernier baromètre Empreinte humaine/OpinionWay, le huitième depuis le début de la crise sanitaire. L’institut de sondage a interrogé en ligne un panel représentatif d’un peu plus de 2000 salariés quelques semaines après la rentrée, du 28 septembre au 7 octobre.

Quelle interprétation a fait des résultats le cabinet Empreinte humaine, spécialisé dans les risques psychosociaux et la qualité de vie au travail ? D’abord, un constat positif : si l’on observe les indicateurs de détresse psychologique, les choses semblent aller un peu mieux. 38% des salariés interrogés sont concernés, soit 6 points de moins que la vague de mai 2021 ; la part de salariés en détresse psychologique élevée baisse aussi, à 12% (17% en mai 2021).

Même constat si l’on s’intéresse au risque de dépression impliquant le recours à un traitement médicamenteux : il concerne désormais un tiers des salariés (- 3 points). Parmi les explications avancées par le cabinet : les « actions de sécurité psychosociale » mises en place par un tiers des entreprises, qui auraient un effet bénéfique direct sur la santé psychologique des salariés (et leur fidélité envers leur entreprise).

Changement de priorités

Faut-il pour autant se réjouir de ces résultats ? Pas vraiment, tant les niveaux de souffrance restent élevés. Deux millions et demi de salariés seraient désormais en situation de burn out sévère (+25%), selon les estimations du baromètre. Les managers seraient toujours les plus concernés, à 18%.

PUBLICITÉ

Plus généralement, chez certains salariés, l’atteinte à la santé mentale a déclenché un important changement de priorités et de rapport au travail. Il se traduit notamment par des déménagements (35% des télétravailleurs ont changé de domicile) immédiatement favorables à la santé mentale des salariés : les télétravailleurs ayant déménagé présentent 15 points de détresse psychologique de moins que les autres.

La hiérarchie des valeurs semble elle aussi avoir sérieusement évolué avec la crise : 69% des personnes interrogées déclarent ainsi mieux apprécier la valeur de la vie, la moitié ont découvert de nouveaux centres d’intérêt et 47% disent avoir donné une nouvelle orientation à leur vie. Logiquement, environ un tiers de salariés interrogés disent souhaiter rechercher activement un autre emploi après la crise (55% d’entre eux sont en situation de détresse psychologique). 8 salariés sur 10 attendent désormais de leur entreprise qu’elle fasse évoluer ses politiques de qualité de vie au travail.