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Trois chiffres sur la fin de la gratuité des tests Covid-19

Jusqu'au 15 octobre 2021, les tests du Covid-19 étaient remboursés intégralement par l'Assurance maladie (Crédits : Corbis via Getty Images). (Corbis via Getty Images)

À partir du 15 octobre, les tests de dépistage du coronavirus ne seront plus systématiquement remboursés par la Sécurité sociale. Le gouvernement cherche ainsi à faire des économies et inciter les Français à se faire vacciner.

Jusqu’à présent, les tests PCR et antigéniques étaient pris en charge à 100% par l’Assurance maladie, sans avance de frais, sur simple présentation d’une pièce d’identité et d’une carte vitale. Pour les personnes non vaccinées, il faudra désormais une prescription médicale pour se faire tester gratuitement. Les cas contacts pourront être dépistés sans frais, tout comme les mineurs. Quant aux 50 millions de Français vaccinés, ils pourront a priori continuer à se faire rembourser tous leurs tests.

Les tests payants devraient donc être minoritaires, mais l'objectif du gouvernement est surtout d'augmenter la couverture vaccinale, qui stagne depuis quelque temps. "Il n'est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables", a justifié le Premier ministre Jean Castex, interviewé par Les Echos. Le gouvernement a déjà supprimé la gratuité des tests pour les touristes étrangers depuis le 7 juillet dernier.

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44 euros

C’est la somme qu’il faudra désormais débourser pour un test PCR, d'après les informations du ministère de la Santé. Quant au test antigénique, il coûtera 22 euros en laboratoire et 25 euros en pharmacie, avec une majoration le dimanche. Les prix pourront-ils évoluer ? Pour le moment, le gouvernement ne s’est pas prononcé.

3,4 milliards d'euros

C’est l’économie minimale que devrait réaliser l’État grâce à cette nouvelle réglementation. En 2021, la gratuité du dépistage aura coûté entre 5 et 6 milliards d’euros à la Sécurité sociale, et 2,6 milliards en 2020. Pour l’année prochaine, le gouvernement a prévu 1,6 milliard d’euros pour les remboursements de tests.

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Le président du Syndicat national des biologistes médicaux a estimé sur France Info que cette nouvelle réglementation pourrait faire chuter le nombre de tests "d'environ 80%". D’après le ministère de la Santé, 135 millions de tests ont été effectués entre le mois de mars 2020 et la fin août 2021, dont 95 millions de PCR et 40 millions d’antigéniques.

Jusqu’à 500 euros à l'étranger

La plupart de nos voisins ont eux aussi restreint les tests gratuits aux personnes ayant des symptômes, sauf la Norvège ou le Danemark où le dépistage demeure remboursé pour les locaux. En Europe, quelques pays ont plafonné leur tarif, comme la Belgique (55 euros pour un test PCR), la Hongrie (55 euros), la Lettonie ou la Grèce (60 euros).

Ailleurs, les prix peuvent énormément varier. Au Royaume-Uni, le prix moyen pour un test PCR est de 59 livres (69 euros), mais l’agence de santé britannique a relevé des tarifs allant de 10 à 465 livres (de 11 à 542 euros). En Allemagne, les tarifs varient de 15 euros pour un antigénique à 130 euros pour un test PCR. Mais le record est probablement aux États-Unis, où un test a été facturé 2 315 dollars

VIDÉO - "On aurait dû commencer les tests plus tôt, mais on ne les avait pas"