Vaccins : face aux retards de Pfizer, quelles conséquences pour la France ?
C'était l'une des craintes avancées avant même le début de la vaccination : la production sera-t-elle à la hauteur de l'enjeu ? Samedi, le coup de frein des laboratoires Pfizer, qui annoncent un ralentissement des livraisons en Europe, relance la question. Cela pourrait avoir des conséquences considérables sur le rythme de la vaccination en France. Ce ralentissement ne touche que l'Europe, pas les États-Unis, en raison de travaux temporaires, dont l'usine de Puurs en Belgique. Travaux qui doivent permettre d'augmenter de près de moitié la production annuelle à partir de la mi février. Aujourd'hui, elle est la seule à fournir ce vaccin à toute l'Europe.
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Retard dans le calendrier
Mais pendant quelques semaines, entre fin janvier et début février, le rythme de livraison de vaccins anti-Covid va ralentir. Pfizer assure qu'il livrera l'intégralité des doses prévues pour l'Union européenne à la fin du premier trimestre, comme prévu, mais plus à la même cadence. Résultat : les 520.000 doses hebdomadaires attendues par la France n'arriveront pas selon le calendrier prévu.
Alors va-t-on avoir assez de vaccins dans les semaines qui viennent ? C'est ce que veut croire la ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, qui, sur la foi d'un nouveau communiqué publié par Pfizer qui assure samedi que la réduction du nombre de doses livrées à l'Union européenne sera limitée à la semaine prochaine et...