Covid-19 : Véran ne craint pas une quatrième vague "dans l’immédiat" et se veut optimiste
Olivier Véran était l’invité lundi de LCI. Il a fait le point sur la situation sanitaire, expliquant ne pas craindre de quatrième vague dans l’immédiat et espérer que l’été continue à faire baisser la pression hospitalière.
Olivier Véran se montre optimiste. Invité lundi matin sur LCI, le ministre de la Santé a dit ne «pas craindre, dans l’immédiat, de quatrième vague» de covid-19 en France. «La période estivale nous permettra sans doute, aussi, de renforcer notre efficacité face à l'épidémie, mais on restera vigilants», a-t-il expliqué. Il a cependant assuré qu’il allait continuer à veiller sur la situation sanitaire, indiquant qu’il n’était pas question pour le moment de lever les gestes barrières. «Les perspectives sont plutôt bonnes mais ça ne veut surtout pas dire qu'il nous faudrait trop relâcher nos efforts : on maintient les gestes barrières, la distanciation, mais on retrouve un peu de vie», a-t-il expliqué. Face aux chiffres en baisse à travers tout le pays, il a d’ailleurs confirmé la réouverture, partout, des terrasses : «C'est heureux. Les conditions le permettent. L'épidémie poursuit sa décroissance et la pression sur nos hôpitaux diminue». «Les Français savent, depuis 15 mois, la nécessité de faire gaffe pour soi et pour les autres. Je les appelle à ne pas hésiter à se faire tester en pharmacie, en laboratoire, en autotest, en test antigénique, en PCR, avant de retrouver leurs familles», a-t-il fait savoir, indiquant que le week-end de l’Ascension allait être «charnière».
Le point sur le variant indien
A propos du variant indien qui menacerait le pays d’un possible nouvelle vague, Olivier Véran a expliqué qu’il n’était selon les scientifiques pas forcément plus dangereux que les variants sud-africains ou brésiliens «parce qu’ils ont une souche en commun». Il explique la situation tragique de l’Inde par un système de santé «éclaté» où les patients «partagent un lit pour trois et n’ont pas d’oxygène». «Ce n’est plus une(...)