Covid-19 : les tests PCR contestés
La validité de ces tests est de plus en plus critiquée par les experts car ils produisent un grand nombre de faux positifs.
Or ils sont un pilier des stratégies sanitaires actuelles, ce qui pose question. La PCR (polymerase chain reaction) a été inventée par le biochimiste américain Kary Mullis en 1984 pour faciliter l’identification des acides nucléiques (ADN et ARN). Elle les rend visibles et analysables après plusieurs étapes qui, dans le cadre du Covid-19, comprennent : 1. Un prélèvement de cellules naso-pharyngées. 2. L’extraction de tous les ARN cellulaires. 3. Le copiage spécifique des séquences d’ARN viral (s’il est présent) par une réaction enzymatique dite transcription inverse. 4. Son amplification, enfin, à travers plusieurs cycles, par une autre réaction enzymatique (la polymérisation en chaîne) destinée à créer des millions de copies de ces fragments viraux, jusqu’à les rendre détectables. Mais attention, trop de cycles génèrent des faux positifs !
L’usage à grande échelle d’un test aussi sensible génère un grand nombre de résultats inexacts
Ce test requiert de grandes quantités de réactifs, des équipements de laboratoire coûteux, des professionnels hautement qualifiés travaillant avec des masques, une double paire de gants, des surchaussures et mille autres précautions. Les possibles biais techniques sont légion et une source importante de résultats erronés : mauvais prélèvement, erreurs d’étiquetage, contamination d’un réactif, mauvais pipetage, faute d’interprétation, etc. Un laboratoire bostonien a suspendu ses tests de dépistage après la découverte de 400 faux positifs en une seule journée. Des écouvillons n’ayant jamais servi envoyés à des laboratoires pour analyse sont revenus positifs (signifiant qu’ils y furent contaminés). Le président de la Tanzanie, John Magufuli, a fait savoir à la terre entière qu’il avait(...)