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Covid-19 : comment Paris veut répondre à la crise sociale

Dans la capitale plus qu'ailleurs, la crise sanitaire engendre une crise sociale désastreuse. Si le nombre de bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) a augmenté significativement en France en un an (+ 8,5%), il a explosé dans la capitale : passant de 60.000 en janvier 2020 à 70.000 à la fin de l'année (+ 16,7%), alors que ce chiffre était stable depuis 2015. "Et ça ne va pas aller en s'améliorant, hélas ; nous sommes très inquiets pour 2021", se désole Léa Filoche, l'adjointe d'Anne Hidalgo chargée des solidarités et de la lutte contre les inégalités et contre l'exclusion. De même, le taux de chômage s'est accru de plus de 15% dans la Ville Lumière. Cette triste spécificité s'explique, selon l'élue Génération.s, par le fait que l'économie parisienne repose pour une bonne part sur le tourisme, la restauration et l'événementiel, des secteurs sinistrés.

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Le déclassement va être d'autant plus brutal que le montant des loyers est astronomique

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Pour l'heure, les services sociaux de la Ville voient arriver les travailleurs les plus précaires, les autoentrepreneurs, les chauffeurs Uber. Ils s'attendent à devoir gérer prochainement les salariés licenciés et les petits patrons qui auront mis la clé sous la porte. "Quand les droits au chômage prennent fin, les gens finissent au RSA, soupire Léa Filoche. Or, qui peut vivre à Paris avec 570 euros par mois [564,80 euros pour une personne seule, 1.186 euros pour un couple avec deux enfants]?" Elle plaide donc non seulement pour...


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