Le Covid-19 ne “provoque pas plus de formes graves qu’avant”, affirme Bruno Lina
Le Covid-19 continue de frapper ici et là en France. Mais il est difficile de savoir à quel point et de comparer la situation d’un département à l’autre. Ce qui est certain, c’est que l’arrivée du variant Eris début août est bien à l’origine de l’augmentation des contaminations ces dernières semaines. Reste à savoir s’il pourrait, ou pas, sévir encore plus cet hiver, en compagnie des autres virus hivernaux responsables de la grippe et de la bronchiolite. Virologue et membre du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), Bruno Lina nous éclaire sur la situation épidémiologique et la conduite à tenir en France.
Les contaminations augmentent encore mais les indicateurs épidémiologiques sont nettement moins précis qu’avant. Ne navigue-t-on pas à vue ?
Bruno Lina : Effectivement, le système de surveillance n’est plus du tout ce qu’il était. Il y a beaucoup moins de données et d’informations. Pour autant, on n’est pas du tout aveugle. En fait, on utilise le même système que pour la grippe. Cela peut être déroutant pour les Français car on les a habitués à un outil extrêmement précis pendant la pandémie. Mais il s’agissait d’une période exceptionnelle pendant laquelle on avait besoin de réactivité et d’évaluer vite l’impact des mesures qui étaient prises avant et après la vaccination contre le Covid-19. Une fois la pandémie disparue, il est normal de retrouver un système qui coûte beaucoup moins cher. Et le système d’information clinique et épidémiologique nous (...)
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