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Covid-19 : une grande partie des cerfs nord-américains serait infectée

Selon une étude des autorités américaines, environ 40 % des cerfs des États-Unis ont des anticorps contre le coronavirus, témoignant une potentielle infection massive dans les animaux sauvages du pays.

Près de la moitié des cerfs d’Amérique du Nord aurait été infectée par le coronavirus ! Voilà le constat très surprenant d’une étude du Centre de recherche américain sur la vie sauvage (NWRC pour National Wildlife Research Center), appartenant au Département d’agriculture des États-Unis. Une , datant du 10 mai 2021, montrait déjà que les cerfs et les biches pouvaient être infectés par le virus responsable du Covid-19 et qu’ils étaient susceptibles de le transmettre à leurs congénères. Cette nouvelle analyse, publiée en (donc pas encore revue par les pairs), montrerait que ces animaux sont victimes d’une vraie épidémie de coronavirus, devenant des potentiels réservoirs naturels pour le virus.

Un taux d’infection très variable entre les Etats du pays nord-américain

Les chercheurs du NWRC ont étudié des échantillons sanguins de 385 cerfs collectés entre janvier et mars 2021 lors des activités de surveillance de la vie sauvage aux États-Unis, venant de quatre Etats du nord du pays (Michigan, Pennsylvanie, Illinois et New York). Ces animaux ont été comparés avec des échantillons de 239 cerfs des mêmes Etats recueillis entre 2011 et 2020. 40 % des échantillons collectés en 2021 avaient des anticorps neutralisants contre le coronavirus Sars-CoV-2, contre uniquement trois échantillons de 2020 (collectés en janvier), un seul de 2019 et aucun entre 2011 et 2018. Cependant, le taux d’infection était très variable entre les Etats, passant de 67 % des échantillons collectés dans le Michigan contre 7 % de ceux de l’Illinois.

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Le nombre de ces anticorps était aussi beaucoup plus élevé dans les échantillons de 2021 (atteignant 80 à 100 % dans les tests de neutralisation réalisés) que ceux collectés en 2020 et 2019 (autour de 36 % de neutralisation). Selon les auteurs, des taux de neutralisation aussi bas pourraient représenter des faux positifs dus à une immunité à d’autres coronavirus.

La faune sauvage pourrait devenir un grand réservoir du virus

Cette étude représente la première[...]

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