Covid-19 : les députés votent l’abrogation de l’obligation vaccinale des soignants, contre l'avis du gouvernement
C'est un "message regrettable", selon le ministre de la Santé. Les députés ont adopté jeudi 3 mai en première lecture une proposition de loi pour abroger, et pas seulement suspendre, l'obligation vaccinale anti-Covid des soignants, un échec pour le Gouvernement et la majorité qui tenteront d'en éviter un deuxième dans l'après-midi sur un texte concernant EDF. "Le complotisme l'a emporté sur la science", a déploré le ministre de la Santé François Braun, s'opposant à un texte qui va selon lui "affaiblir notre capacité de réponse" et qui envoie un "message regrettable". Le Gouvernement a déjà annoncé la réintégration à venir des soignants non-vaccinés, après un avis de la Haute autorité de Santé (HAS). Elle pourrait débuter dès le 15 mai.
Mais la proposition gouvernementale est insuffisante pour de nombreux députés d'opposition, notamment d'outre-mer. À l'instar de Jean-Victor Castor (Guyane), auteur du texte étudié dans le cadre d'une journée réservée à son groupe à majorité communiste. "Le décret ne fera que suspendre les suspensions, laissant la possibilité au Gouvernement" d'y recourir à nouveau, a insisté le député. Son texte prévoit également que les agents "conservent le droit à l'avancement qu'ils possédaient avant la suspension".
"Si jamais une réinfection arrivait nous serions désarmés", a grondé le député MoDem Philippe Vigier à la tribune, même si le débat est resté globalement calme, loin de l'embrasement qu'avait suscité un texte LFI portant sur le même sujet, en novembre (...)
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