Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 205,81
    +1,00 (+0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 083,42
    +1,68 (+0,03 %)
     
  • Dow Jones

    39 807,37
    +47,29 (+0,12 %)
     
  • EUR/USD

    1,0786
    -0,0007 (-0,06 %)
     
  • Gold future

    2 254,80
    +16,40 (+0,73 %)
     
  • Bitcoin EUR

    65 624,61
    +1 104,52 (+1,71 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,11
    -0,06 (-0,07 %)
     
  • DAX

    18 492,49
    +15,40 (+0,08 %)
     
  • FTSE 100

    7 952,62
    +20,64 (+0,26 %)
     
  • Nasdaq

    16 379,46
    -20,06 (-0,12 %)
     
  • S&P 500

    5 254,35
    +5,86 (+0,11 %)
     
  • Nikkei 225

    40 313,49
    +145,42 (+0,36 %)
     
  • HANG SENG

    16 541,42
    +148,58 (+0,91 %)
     
  • GBP/USD

    1,2629
    +0,0007 (+0,05 %)
     

Des couteaux en bois trois fois plus tranchants que ceux en acier

En modifiant la composition et la structure du bois naturel, des chercheurs américains ont fabriqué un matériau dont la dureté est 23 fois plus importante. Il peut être façonné et aiguisé pour produire des ustensiles qui sont à la fois plus tranchants et plus écologiques que les couteaux usuels.

SAVOUREUSE DÉMONSTRATION

Pour démontrer l’efficacité de ce nouveau type de couteaux, les chercheurs du département d’ingénierie mécanique de l’université du Maryland (Etats-Unis) ont réalisé une on ne peut plus "gourmande" et évocatrice : une entrecôte, bien cuite, débitée avec la plus grande facilité au moyen desdits ustensiles. Ces couteaux n’ont cependant rien d’ordinaires. Ils sont faits en bois ! Et sont trois fois plus tranchants que la plupart des couteaux de cuisine en acier inoxydable ou en céramique. Comment les scientifiques américains ont-ils réussi une telle prouesse, détaillée dans la revue ?

Un potentiel inexploité

Le bois est composé de 40 à 50% de cellulose, longues chaines moléculaires appartenant à la famille des glucides, le reste étant constitué d’un autre biopolymère – l’hémicellulose – ainsi que de lignine qui fait office de "colle". "La cellulose, qui est le principal constituant du bois, possède un ratio résistance/ densité plus élevé que la plupart des matériaux d’ingénierie comme les céramiques, les métaux ou les polymères, mais l’utilisation actuelle du bois est loin d’atteindre encore son plein potentiel", . Parce que le bois n’est pas aussi résistant que la cellulose pure.

Sous presse à 20 mégapascals

Son équipe a donc développé une technique permettant de retirer ses autres constituants. Le bois naturel et massif a subi pour cela un traitement chimique : il a été immergé dans un bain d’hydroxyde de sodium et de sulfite de sodium avant d’être chauffé à 100°C. Privée d’hémicellulose et d’une grande partie de la lignine, la structure qui en résulte est molle, flexible et spongieuse. "Dans une seconde étape, nous l’avons comprimée et chauffée afin d’accroître sa densité et retirer l’eau qu’elle contient", précise Teng Li, en exerçant une pression de 20 mégapascals pendant plusieurs heures. Lors d’une dernière étape, enfin, le matériau a été séché et chauffé à 105°C avant d’être trempé dans une huile minérale, vernis permettant de l’imp[...]

PUBLICITÉ

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr

VIDÉO - À Laguiole, le plus célèbre couteau français veut protéger son savoir-faire

A lire aussi