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Coût des études supérieures : où se situe la France par rapport aux autres pays du monde ?

Coût des études supérieures : où se situe la France par rapport aux autres pays du monde ? (Crédit : Getty Images)
Coût des études supérieures : où se situe la France par rapport aux autres pays du monde ? (Crédit : Getty Images) (Getty Images/iStockphoto)

Quel budget prévoir pour les études supérieures ? De 0 à 11 000 euros par année, l’écart est forcément abyssal entre les pays.

"On ne pourra pas rester durablement dans un système où l’enseignement supérieur n’a aucun prix pour la quasi-totalité des étudiants". Il aura fallu cette petite phrase lâchée par Emmanuel Macron face aux présidents d’université pour mettre le feu aux poudres. En pleine campagne présidentielle, certains candidats ont accusé le président de la République de remettre en cause la quasi-gratuité des études universitaires en France. Si, depuis, le chef de l’État a rétropédalé et affirmé ne jamais avoir explicitement évoqué une augmentation des frais d’inscription, ses propos n’ont pas manqué de faire réagir.

Dans son dernier rapport "Regards sur l’éducation" de l’OCDE dont Statista se fait l’écho, on constate que les étudiants français sont plutôt bien lotis. Dans l’Hexagone, les droits d'inscription à l'université s’élèvent en moyenne à 170 euros. Des tarifs légèrement supérieurs à ceux pratiqués en Allemagne. "Même si les frais d'inscription varient selon les Länder en Allemagne, ils sont en moyenne un peu moins élevés qu'en France à l'échelle nationale", résume l’étude. En revanche, étudier en Espagne et en Italie vous coûter près de dix fois plus cher. Les jeunes Espagnols et Italiens doivent respectivement payer des frais d’inscription de 1 600 et 1 800 euros en moyenne.

La dette étudiante, un boulet pour la vie

La palme des études les plus coûteuses revient aux pays anglo-saxons. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas aux États-Unis que l'on trouve les droits d'inscription à l'université les plus élevés au monde mais en Angleterre. Pour une seule année dans un établissement universitaire public outre-Manche, il vous en coûtera plus de 11 000 euros. "Outre l'Angleterre, les États-Unis, l'Australie, le Canada, le Chili, le Japon et la Corée du Sud affichent également tous des frais de scolarité supérieurs à 4 000 dollars", ajoute l’OCDE.

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Ces frais exorbitants proposés dans ces pays ne sont pas anodins : ils obligent à s’endetter lourdement pour pouvoir suivre des études ou tout simplement à y renoncer. Aux États-Unis, la dette des étudiants a triplé en 14 ans selon les chiffres de Learnbonds.com. Plus de 45 millions d'Américains ont contracté un prêt pour leurs études et le remboursement de cette dette ressemble parfois à un boulet pour la vie.

Barack Obama, qui fut l’un d’entre eux, a remboursé son crédit étudiant en… 2004 soit quatre ans avant d'entrer à la Maison Blanche, à l’âge de 43 ans. Outre-Atlantique, cette situation est tristement banale. En général, un étudiant américain sort avec une dette moyenne de 28 650 dollars.

En Scandinavie, c'est gratuit

À l’inverse, les pays scandinaves ont fait le choix de la gratuité puisque la Suède, la Norvège, le Danemark et la Finlande n'imposent aucun droit d'inscription à leurs étudiants. Et lorsque des écoles privées demandent une contribution, il existe de nombreuses bourses d’État et différentes aides pour faciliter le financement des études. Conséquence : les étudiants du nord de l’Europe connaissent peu la crise. Au Danemark, "les études sont considérées comme une forme d’emploi et donnent donc lieu à une rémunération", explique Eva Lykkegard, professeure associée à l’université d’Odense, au Monde.

Même son de cloche en Suède où dès la fin du lycée, chaque individu est considéré "comme une entité indépendante, responsable de subvenir à ses besoins". En 2018, les aides ont coûté 30 milliards de couronnes (2,87 milliards d’euros) à l’État suédois. Pendant ce temps, 45 millions d’Américains cumulaient une dette de 1 600 milliards de dollars (1 482 milliards d’euros).

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