Coupe de France: une finale très politique sous tension au Stade de France
La finale de la Coupe de France se déroulera sous haute vigilance sécuritaire ce samedi 29 avril, sur fond de tension sociale alors qu'un rassemblement syndical interdit aux abords du Stade de France a finalement été autorisé par la justice à quelques heures du coup d'envoi.
Soirée mouvementée en perspective à Saint-Denis: le Stade de France accueille une affiche inattendue en finale de Coupe de France, entre le tenant du titre, Nantes, et le promu Toulouse qui s'affrontent sur fond de tension sociale et sous haute vigilance sécuritaire, ce samedi 29 avril (21h00).
Le jaune des Canaris et le violet du Toulouse FC vont garnir les tribunes de l'enceinte francilienne, où 78.000 spectateurs sont attendus, dont des dizaines de milliers de supporters des deux équipes.
La venue confirmée d'Emmanuel Macron attise les mouvements de protestation sociale, même si le chef de l'État n'a pas prévu, a priori, de descendre sur la pelouse en marge de la rencontre, saluer les deux équipes, comme le veut parfois la coutume. Le président français ne remettra pas non plus la Coupe au vainqueur depuis la pelouse, comme il en était l'usage depuis trois ans et la crise Covid.
Le préfet de police, Laurent Nuñez, a décidé que le trophée au vainqueur serait remis dans la tribune car "cela empêche l'envahissement" de la pelouse. "Si je n'avais pas pris cette décision, on m'aurait traité sans doute d'irresponsable", a-t-il estimé samedi sur BFMTV, pointant les "dégradations" commises lors de la demi-finale opposant Nantes à Lyon.
Grilles avec des piques au Stade de France: elles "peuvent s'abaisser en cas de pression majeure et de risque d'écrasement de foule", assure Laurent Nuñez pic.twitter.com/VyrRgbnI2b
— BFMTV (@BFMTV) April 29, 2023
Les organisations syndicales avaient, elles, prévu de distribuer des cartons rouges et des sifflets aux spectateurs du Stade de France pour qu'ils manifestent leur rejet de la réforme des retraites et leur mécontentement vis-à-vis du chef de l'État. Un rassemblement syndical d'abord interdit par la préfecture de Paris a finalement été autorisé à quelques heures du coup d'envoi.
Environ 3.000 gendarmes mobilisés
La r[...]
Lire la suite sur challenges.fr