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Le coup de maître de Jérôme Guedj qui a fait voler en éclats la communication du gouvernement sur les retraites

Sipa

En se faisant communiquer les véritables chiffres du nombre de personnes concernées par la pension minimale à 1.200 euros, le député socialiste a fait voler en éclats la communication du gouvernement. Coulisses d'un coup politique de haute volée.

L’aventure a un petit quelque chose d’un film d’espionnage. Entre "gorges profondes", descente à la direction de la Sécurité sociale et jeu du chat et de la souris avec la majorité, Jérôme Guedj a fait voler en éclats, mercredi 28 février, la communication du gouvernement sur la réforme des retraites. Usant de ses prérogatives de président de la mission d’évaluation des comptes de la sécurité sociale (MECSS), le député socialiste a mené une "visite inopinée" à la direction de la Sécurité sociale pour obtenir les chiffres du nombre de retraités qui bénéficieraient de la pension minimale à 1.200 euros, promise par le gouvernement en contrepartie du report de l’âge légal de départ à la retraite. Un contrôle qui a conduit le ministre du Travail Olivier Dussopt à reconnaître dans un courrier adressé au parlementaire mardi, que le nombre de personnes concerné par le dispositif serait au mieux de 20.000, alors qu’il affirmait encore en février que 40.000 nouveaux retraités en bénéficieraient.

Un coup que le député socialiste murissait depuis plusieurs semaines. En prenant la coprésidence de l’anonyme mission d’évaluation au mois de janvier, l’élu savait qu’il s’ouvrait la possibilité de réaliser du contrôle sur place et sur pièce. "J'avais siégé au sein de la MECSS il y a 10 ans, quand j'étais député sous François Hollande, et je savais qu'il y avait cette possibilité de contrôle, même si elle n’avait jamais été utilisée depuis sa création en 1996." L’ancien inspecteur des affaires sociales, qui a gardé de nombreux contacts dans l’administration, savait aussi de source sûre que les ambitions affichées par le gouvernement sur le dispositif des 1.200 euros ne correspondaient pas à la réalité. "Mes gorges profondes m’indiquaient que la revalorisation ne concernerait pas plus de 10.000 à 20.000 personnes." Ne manquait plus que la fenêtre d’opportunité idéale.

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