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Corrèze : une dizaine de demandeurs d'emploi victimes d'arnaques à l'embauche

Les escrocs sont notamment entrés en contact avec leurs victimes en passant par les sites officiels de recherche d'emploi (Photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP via Getty Images) (AFP via Getty Images)

À partir de fausses offres d’emploi publiées sur internet, les escrocs déploient une odieuse combine pour extorquer de l’argent à des personnes en situation de précarité.

Depuis le début de l’année 2020, pas moins de dix victimes ont été recensées dans la ville de Brive-la-Gaillarde. Le commissariat de la sous-préfecture de la Corrèze a ainsi enregistré plusieurs plaintes faisant état d’arnaques similaires à l’offre d’emploi, touchant bien souvent des personnes en situation de précarité.

À chaque fois, les victimes ont été hameçonnées en postulant à une offre d’emploi sur internet. “Une personne entre en contact avec le demandeur d’emploi, sur les réseaux sociaux, ou sur les sites officiels, explique Guillaume Toullier, adjoint au chef du commissariat de Brive, cité par La Montagne. Elle lui envoie un chèque d’un montant assez élevé ‘pour les besoins du futur employé’ qui doit lui retourner une grande partie de la somme.”

Une demandeuse d’emploi délestée de 1 100 euros

Le piège se referme ensuite sur le malheureux demandeur d’emploi : “C’est après avoir fait le virement en retour que la victime comprend que le chèque n’a pu être encaissé”, détaille Guillaume Toullier. La Montagne cite ainsi l’exemple d’une femme ayant reçu un chèque de 1 340 euros, qui a ensuite été invitée à faire un virement de 1 100 euros et à garder la différence pour acheter des équipements professionnels.

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Après avoir transféré la somme demandée par son prétendu futur employeur, la victime s’est cependant rendue compte, via un appel de sa banque, que le chèque de 1 340 euros n’avait pas pu être encaissé, car il avait préalablement été volé. La demandeuse d’emploi s’est donc retrouvée délestée de 1 100 euros sans autre possibilité de recours qu’un dépôt de plainte.

Plusieurs secteurs d’activité ciblés par les escrocs

La victime en question a été arnaquée après avoir répondu à une offre d’emploi dans le secteur de la restauration, mais d’après La Montagne, les escrocs ont étendu leur mode opératoire à différents secteurs d’activité, parmi lesquels notamment la “mise sous pli”, la “garde d’enfant” ou encore la “vente de masques”.

Particulièrement odieuse parce qu’elle joue sur le ressort de l’urgence à trouver un travail qui anime les demandeurs d’emploi, cette arnaque est d’autant plus abjecte qu’elle s’attaque à des personnes déjà en souffrance sur le plan financier. “Pour ces personnes économiquement précaires, fragiles, il peut y avoir de vraies conséquences financières, des difficultés”, souligne ainsi Guillaume Toullier.