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Coronavirus : catastrophe sans fin pour le monde de la nuit

Près d’un an après le début de la crise sanitaire, les boites de nuits restent fermées. Et sauf miracle, un retour à la normale ne sera pas envisageable avant plusieurs mois. Un établissement sur trois ne rouvrira pas.

Les discothèques sont-elles en train de disparaitre? «C’est un monde englouti». Voilà comment Patrick Malvaës, le président du Syndicat national des discothèques et lieux des loisirs, résume la situation des boîtes de nuit en France. Auprès de France Info, il a annoncé la fermeture définitive de 430 discothèques. Dans le détail, on compte environ 200 fermetures judiciaires et un peu plus de 200 fermetures volontaires. Et ce n’est pas fini, elles pourraient monter jusqu’à 600 «très rapidement», s’inquiète leur représentant.

Les dirigeants sont aussi conscients des dangers d’une réouverture. Ils savent qu’il est impossible d’appliquer les mesures sanitaires. Le regroupement de centaines voire de milliers de personnes dans ces lieux clos serait une catastrophe, favorisant la propagation du coronavirus. Résigné, le président du syndicat en convient : «Je suis tout à fait pour le maintien de la fermeture des établissements».

Des lieux qui ferment, ce sont des licenciements à la clé. Voilà l’autre inquiétude de Patrick Malvaës malgré les aides du gouvernement. «Il n’y a aucune raison que quelqu’un qui a déjà la tête sous l’eau, on ne l’aide pas», explique-t-il encore. Avec l’arrivée progressive des différentes charges annuelles auxquelles font face les dirigeants, la plupart ont été contraints d’utiliser les aides de l’Etat pour payer leurs factures. Ils sont nombreux à avoir tirer un trait sur leur salaire depuis un an.

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Dans ce monde de la nuit à l’agonie, il existe malgré tout des rescapés . C’est le cas de Denis Chatain, patron de «La Pergola», une discothèque saisonnière sur l’Ile de Ré. Il explique à Paris Match que son statut de restaurant-bar l’a sauvé l’été dernier. Il a donc pu ouvrir tout en respectant les(...)


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