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COP 28 à Dubaï : son président se justifie d’avoir invité des banques et entreprises polluantes

Le président de la COP28, Sultan al-Jaber, explique ce lundi 30 octobre pourquoi il a invité le secteur privé aux discussions climat.
Christopher Pike/Bloomberg via Getty Image et KARIM SAHIB / AFP Le président de la COP28, Sultan al-Jaber, explique ce lundi 30 octobre pourquoi il a invité le secteur privé aux discussions climat.

ENVIRONNEMENT - Invités d’honneur. La 28e conférence climat des Nations unies doit s’ouvrir au secteur privé « dans des proportions encore jamais vues » pour réussir la transition énergétique mondiale et apporter les milliards de dollars qui manquent, a défendu ce lundi 30 octobre à Abou Dhabi le futur président émirati de la COP28.

Avant même son premier discours, le président de la COP28 n’est déjà pas crédible

À un mois de la conférence, qui se déroulera du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, Sultan Al Jaber a de nouveau pris le contre-pied de ceux qui s’inquiètent de voir les négociations sur la lutte contre le changement climatique entravées par la présence massive d’industries polluantes. Celui qui défend l’alliance entre l’économie et l’écologie est à l’initiative d’une immense foire économique organisée en marge des négociations.

Il défend « l’inclusivité »

« L’inclusivité est un principe fondamental de la COP28 », a déclaré Sultan Al Jaber, également président de la compagnie pétrogazière émiratie Adnoc.

Il s’exprimait en ouverture de deux jours de discussions avec environ 70 ministres du monde entier, réunis pour dénouer les points durs des négociations sur le premier bilan mondial de l’accord de Paris. Son objectif le plus ambitieux, limiter le réchauffement à 1,5 °C depuis l’ère préindustrielle, est pour l’instant compromis.

A la COP28, « les décideurs du secteur financier seront avec nous... les personnalités du secteur technologique seront avec nous... les dirigeants de tous les secteurs industriels importants de l’économie mondiale seront avec nous », a défendu Sultan Al Jaber.

Ce capitaine de l’industrie des hydrocarbures a, comme d’habitude, rappelé aux pays riches, pollueurs historiques, leur obligation de financer l’adaptation et la transition écologique des pays en développement.

Les pays riches n’ont pas encore honoré leur promesse de fournir 100 milliards de dollars d’aide par an et doivent donner des signaux supplémentaires pour espérer un accord final ambitieux à la COP.

« 20 compagnies pétrolières et gazières » au rendez-vous climat

Mais quand bien même, cette aide publique reste très loin des besoins, estimés à plusieurs milliers de milliards. « Nous devons transformer les institutions financières internationales, créer des marchés du carbone et encourager les investissements privés pour transformer les milliards en milliers de milliards », a ajouté à cet égard Sultan Al Jaber. « C’est ainsi que nous rétablirons la confiance » entre le Nord et le Sud.

« Plus de 20 compagnies pétrolières et gazières ont répondu à l’appel de la COP28 pour mettre fin aux émissions de méthane d’ici 2030 », a-t-il encore rappelé comme exemple de mobilisation de l’industrie en parallèle des négociations entre pays.

Concernant ces dernières, Sultan Al Jaber a déclaré, allusif : « je sais qu’il y a des opinions bien arrêtées sur l’idée d’inclure » dans l’accord final de la COP28 « une formulation sur les combustibles fossiles et les énergies renouvelables ».

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