Le contrôle technique s'attaque aux excès de la consommation d’énergie
A compter du 20 mai 2023, le contrôle technique obligatoire sera l’occasion de relever la consommation de carburant de votre véhicule. Bruxelles pourra ainsi quantifier la proportion d’hybrides rechargeables qui roulent trop rarement à l’électrique.
Le mois de mai s’accompagne fréquemment d’une évolution de l’examen du contrôle technique des véhicules. Cette année, la réforme est sans commune mesure avec celle de 2018, qui avait provoqué un mouvement de panique en introduisant le principe de la défaillance critique et de l’immobilisation du véhicule. Pour 2023, le seul ajout à la liste des points de contrôle obligatoires (désormais portés au nombre de 136) concerne le système d’appel d’urgence paneuropéen eCall 112. La collecte des données relatives à la consommation effective d’énergie du véhicule reste quant à elle facultative, le propriétaire pouvant s’y opposer en signant un document.
Le relevé de la consommation ne renchérit pas le coût du contrôle technique
Tous les véhicules de tourisme et utilitaires légers mis en circulation à compter de janvier 2021 embarquent un enregistreur de données de consommation d’énergie appelé OBFCM, pour On-Board Fuel Consumption Monitoring. Ce petit logiciel mesure non seulement le volume de carburant brûlé (essence ou gazole), mais aussi la quantité d’énergie électrique consommée. Ces données (et d’autres, voir notre encadré) sont stockées dans une mémoire électronique que le contrôleur interroge en branchant son outil sur la prise universelle de diagnostic OBD. “Un geste qui n’allonge pas la durée effective de l’examen et ne renchérit pas son coût”, souligne Laurent Palmier, Président-directeur général du Réseau Sécuritest.
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Les données de consommation d’énergie collectées par les systèmes des centres de contrôle technique sont envoyées à l’OTC (Organisme Technique Central), qui les transmet dans la foulée aux instances communautaires. L’identité du propriétaire du véhicule et le numéro d’immatriculation sont passés sous silence : le véhicule n’est identifié que par son numéro de série (VIN). Il en va de même dans chacun des États-membres de l’Union européenne, l’objectif étant pour Bruxelles de[...]
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