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Conflit du Haut-Karabagh : Le spectre d’un nouveau génocide arménien

Le 25 octobre, pour la troisième semaine consécutive la communauté arménienne d’Ile de France manifestait dans les rues de Paris pour dénoncer les attaques turco-azéries et pour demander la reconnaissance officielle du Haut-Karabagh (aussi appelé Artsakh).

« Aliyev, Erdogan : terroristes ! », « L’Artsakh est à nous ! », « Reconnaissance ! » : à Paris, la motivation des français d’origine arménienne était intacte malgré l’arrivée de la pluie en fin de marche. Rendez-vous avait été pris place du Trocadéro où ils étaient environ 20 000 à faire entendre leurs voix. Leur but : dénoncer les violentes attaques menées par l’Azerbaidjan et la Turquie contre les arméniens du Haut-Karabagh mais également demander la reconnaissance officielle par l’Etat français de ce territoire de 11 430 km2 peuplé à plus de 99% d’arméniens. Une requête déjà maintes fois exprimée par la population du Haut-Karabagh selon le droit internationale de l’autodétermination des peuples. « La situation apparaît comme la continuation de ce qu’il s’est passé en 1915 durant le génocide arménien. L’objectif de la Turquie et de l’Azerbaidjan est d’exterminer, d’éradiquer les arméniens de ce territoire. C’est pour cela qu’ils se surarment depuis 30 ans. Leur budget militaire équivaut année par année au PIB de l’Arménie. Ce n’est pas une guerre : c’est une tentative de meurtre de masse. On demande à la France de prendre ses responsabilités eut égard à l’amitié entre nos deux peuples et avec l’Europe. Nous défendons les mêmes valeurs de liberté et de démocratie » a confié Ara Toranian, directeur du magazine « Les Nouvelles d’Arménie » et co-président du Comité de coordination des organisations arméniennes françaises (CCAF).

Lire aussi:L’appel d’Elise Boghossian pour l’Arménie

« Nous sommes là pour dénoncer les terroristes de l’ISIS qui sont allés prêter main forte aux azéris ainsi que les 1200 membres des forces spéciales turques envoyées sur place pour exterminer les arméniens. J’ai honte pour la communauté(...)


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