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Confinement à Paris: les changements d'avis d'Anne Hidalgo irritent l'exécutif

La maire de Paris Anne Hidalgo lors d'une visite à Nancy, le 19 février 2021 - JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN © 2019 AFP
La maire de Paris Anne Hidalgo lors d'une visite à Nancy, le 19 février 2021 - JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN © 2019 AFP

"Si on peut éviter" de confiner le pays le week-end, "évidemment qu'on l'évitera", a déclaré Gabriel Attal ce mardi matin. Invité de CNews, le porte-parole du gouvernement a réagi à la dernière déclaration de la maire de Paris Anne Hidalgo, qui lundi a jugé "inhumain" un tel dispositif, déjà appliqué à Dunkerque et sur le littoral des Alpes-Maritimes. Réaction ironique de Gabriel Attal, déjà exprimée la semaine dernière:

"Il y a eu trois positions en trois jours. D'abord jeudi dernier on nous a dit, 'il faut confiner complètement et strictement la ville de Paris', ensuite vendredi c'était finalement plus qu'une hypothèse et aujourd'hui, il n'en a jamais été question. Donc je ne vais me hasarder dans des commentaires."

"Rien de plus inhumain que le virus"

Le porte-parole du gouvernement s'est toutefois empressé de reconnaître que la situation actuelle était "évidemment" difficile. "Si on était amené à prendre un confinement le week-end comme on l'a fait dans certains départements, c'est très difficile pour les gens. (...) On sait très bien que c'est pas anodin", a-t-il admis.

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Et d'ajouter, en réponse au terme utilisé par Anne Hidalgo, qu'il n'y a "rien de plus inhumain que le virus". "Si on doit prendre ces décisions, évidemment que c'est parce qu'elles sont nécessaires et qu'on n'a pas d'autre choix", a prévenu Gabriel Attal.

"Il faut aussi savoir agir en responsabilité et dire les choses honnêtement et clairement aux Français. Moi je suis pas là pour raconter des histoires, et on peut essayer de se faire plaisir (...) en rejetant des mesures par principe, mais à la fin il y a des décisions qui doivent être prises en responsabilité", a-t-il enfin taclé, sans mentionner le nom de la maire de Paris.

Au sein de l'exécutif et au sein de La République en marche, on ne se prive pas de fustiger les errements de l'Hôtel de Ville. "Anne Hidalgo a fait une faute politique", a jugé le délégué général de LaREM Stanislas Guerini sur Public Sénat lundi. Cité par le Playbook Paris de POLITICO, un conseiller au ministère de la Santé a ce commentaire grinçant:

"Ce n’est pas le moment de ne pas être sérieux. Un confinement total serait plus humain qu’un confinement le week-end? C’est tout sauf le moment de faire de la politique!"

Article original publié sur BFMTV.com