Publicité
Marchés français ouverture 3 h 5 min
  • Dow Jones

    38 503,69
    +263,71 (+0,69 %)
     
  • Nasdaq

    15 696,64
    +245,33 (+1,59 %)
     
  • Nikkei 225

    38 311,31
    +759,15 (+2,02 %)
     
  • EUR/USD

    1,0708
    +0,0003 (+0,03 %)
     
  • HANG SENG

    17 088,09
    +259,16 (+1,54 %)
     
  • Bitcoin EUR

    62 241,18
    +71,56 (+0,12 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 435,19
    +20,43 (+1,44 %)
     
  • S&P 500

    5 070,55
    +59,95 (+1,20 %)
     

Le concours Miss France poursuivi pour critères de recrutement « discriminants »

Trois femmes qui n’ont pas pu participer au concours et l’association féministe « Osez le féminisme ! » poursuivent les sociétés de production du concours de beauté. Elles jugent « discriminants » les critères de recrutement des candidates.

Mesurer au moins 1,70 mètres, être célibataire, ne pas avoir eu d’enfant et être « représentative de la beauté » : les critères pour participer au concours Miss France sont       « discriminants » selon l’association féministe « Osez le féminisme ! » qui a annoncé avoir saisi la justice prud'homale, estimant que ce concours « sexiste » violait le droit du travail.

Lire aussi >>>  Peut-on être féministe et regarder l'élection de Miss France ?

La procédure, intentée devant le conseil des prud'hommes de Bobigny, vise les sociétés Miss France et Endemol Production, a précisé l'association dans un communiqué. Endemol « utilise des femmes pour fabriquer un programme audiovisuel extrêmement lucratif tout en bafouant le droit du travail », estiment les requérantes à l’AFP.

Pas de contrat de travail

Les candidates à la couronne de beauté ne signent certes aucun contrat de travail avec les organisateurs du concours. Mais leur relation avec Endemol doit bien s'analyser comme celle liant un salarié à son employeur, affirme l'association, qui s'appuie sur une jurisprudence de 2013, concernant le concours « Mister France ».

PUBLICITÉ

Or, le Code du travail interdit, dans un recrutement, tout critère lié « aux mœurs, à l'âge, à la situation de famille ou à l'apparence physique », a expliqué à l'AFP Me Violaine De Filippis-Abate, l'avocate d' «Osez le féminisme ». Dans son rapport annuel sur l'état des lieux du sexisme en France, en 2019,...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi