Marchés français ouverture 2 h 5 min
  • Dow Jones

    33 618,88
    -388,00 (-1,14 %)
     
  • Nasdaq

    13 063,61
    -207,71 (-1,57 %)
     
  • Nikkei 225

    32 193,51
    -121,54 (-0,38 %)
     
  • EUR/USD

    1,0562
    -0,0013 (-0,13 %)
     
  • HANG SENG

    17 577,93
    +111,03 (+0,64 %)
     
  • Bitcoin EUR

    24 855,13
    -83,75 (-0,34 %)
     
  • CMC Crypto 200

    562,13
    -1,68 (-0,30 %)
     
  • S&P 500

    4 273,53
    -63,91 (-1,47 %)
     

Concours d'écriture, abolition des "textes à trous"... Gabriel Attal présente de nouvelles mesures pour l'école

JULIEN DE ROSA / AFP

Après la polémique sur l'abaya, Gabriel Attal veut lutter contre "la baisse du niveau à l'école". Le ministre parle même d'une "urgence républicaine", alors que "près d'un élève sur trois ne sait pas lire ou écrire convenablement à son entrée en 6ème".

"Nous devons faire plus et nous devons faire mieux", annonce Gabriel Attal, dans une tribune publiée par le journal Le Monde ce vendredi.

Fin août, en amont de sa première rentrée scolaire dans ses nouveaux habits de ministre, le ministre avait dit vouloir "mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux". Pour ce faire, il avait déjà annoncé que deux heures seraient consacrées chaque jour à l'apprentissage et la pratique de la lecture au CP, et que les élèves de CM2 devraient produire "au moins un texte écrit" chaque semaine.

"Nous avons un devoir d'exigence et d'excellence", affirme-t-il, disant croire "aux forces de l'écrit". Gabriel Attal a également expliqué que la multiplication des tests n'avait pas vocation de "sanctionner les faiblesses", mais bien de "détecter les fragilités des uns et les talents des autres".

Voici un récapitulatif des mesures annoncées depuis la rentrée:

  • 2h de lecture par jour en classe de CP.

  • Production d'un texte écrit par semaine au CM2.

  • Test de rédaction à l'entrée de la 6ème.

  • Un grand concours national d'écriture en primaire et au collège.

  • Abolition des textes à trous.

La recherche du talent s'élargit également au niveau des professeurs, qui seront eux-aussi concernés par ce nouveau grand concours national d'écriture.

"[Leur] talent, la créativité méritent d'être mieux reconnus et partagés".

Pas sûr que les enseignants y voient une priorité, alors qu'un sondage du syndicat SE-Unsa, démontrait que 68% des enseignants interrogés disaient craindre pour la rentrée qu'il y ait un manque de personnels.

Une enquête du Snes-FSU, syndicat d’enseignants dans les collèges et lycées, dévoilait le 11 septembre dernier sur franceinfo, qu’il manquait en moyenne au moins un enseignant dans 48 % des collèges et lycées du territoire métropolitain, sur les 500 établissements représentatifs du système scolaire français sur lesquels s’appuie l’étude.

Article original publié sur BFMTV.com