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Comment va l'économie mondiale ? Pas si mal !

3d man going to growth

Si la croissance attendue cette année en Europe, et singulièrement en France, reste bien mollassonne, les signaux économiques mondiaux sont plutôt favorables.

C’est la conclusion du dernier point de conjoncture de la société de gestion Convictions AM. « Tout d’abord, les Etats-Unis continue d’adopter une politique de soutien à l’économie, avec une banque centrale qui a récemment rappelé que sa politique de taux bas n’allait pas être remise en cause de manière imminente. », rappelle Philippe Delienne, président de Convictions AM.

 

Les Etats-Unis en route vers le plein-emploi
Dans ce pays, qui reste la locomotive économique mondiale, le nombre d’offres d’emploi est sur une tendance nettement haussière et se rapproche des plus hauts d’avant la crise de 2008. Conséquence : le taux de chômage se rapproche de 6%, alors qu’il flirtait avec les 10% fin 2009, et les salaires commencent à repartir à la hausse. De quoi doper le moral des consommateurs américains à l’heure où celui des entreprises est aussi en hausse. Cela se manifeste notamment par le rebond des indices ISM (Institute for supply management) qui résume les intentions des entreprises en matière d’achats et constitue ce que l’on appelle un indicateur avancé (il permet d’anticiper l’évolution économique des prochains mois). Le seul point négatif reste l’investissement des entreprises mais il devrait s’améliorer dans les mois qui viennent, estime Philippe Delienne. L’économie américaine semble avoir retrouvé un cercle vertueux et la croissance économique se stabilise à un rythme de 3% par an. »

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Une Europe encore assoupie, mais en réveil progressif
Le rebond des investissements semble aussi se dessiner au Japon et là, c’est une nouvelle majeure après un cycle de baisse d’environ... 20 ans ! Le pays semble sortir enfin de la déflation avec des prix qui augmentent, mais des salaires qui ont encore du mal à suivre.
En Europe, la tendance reste certes morose, avec des investissements des entreprises inférieurs à 18% du PIB, soit un niveau historiquement bas. Pourtant, les indicateurs de sentiment économique des chefs d’entreprises se redressent et les banquiers estiment pour leur part que le volume de crédits octroyé est en train de repartir à la hausse, ce qui devrait stimuler l’économie, même si le cas de pays comme la Grèce ou l’Espagne reste délicat. Chez Convictions AM, on ne s’attend pas à un redémarrage fort de la croissance européenne, mais du moins à un retournement progressif.

 

La croissance continue dans les pays émergents
Mais la santé économique semble pouvoir compter sur le retour en forme de certains pays émergents. Après quelques déceptions ces derniers mois, la Chine envoie désormais de meilleurs signaux. « L’objectif de croissance de 7,5% devrait être atteint en 2014 », souligne Philippe Delienne. D’autres pays émergents important, qui avaient été baptisés les « cinq fragiles » par les analystes de Morgan Stanley en raison de leur déficit courant important, ne méritent plus forcément ce titre peu enviable : la Turquie, l’Indonésie, l’Inde et l’Afrique du Sud sont en passe de rééquilibrer leurs économies respectives, le Brésil restant à la traîne du mouvement.
Tout ne va pas bien dans le monde, avec notamment quelques zones politiquement instables, à commencer par l’Irak, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le prix du pétrole, même si le sud du pays, zone cruciale pour les exportations, reste préservé des troubles. Masi non, l’économie mondiale ne se porte pas si mal !

Emmanuel Schafroth