Publicité
La bourse ferme dans 27 min
  • CAC 40

    8 094,51
    +54,15 (+0,67 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 998,68
    +61,83 (+1,25 %)
     
  • Dow Jones

    38 439,16
    +199,18 (+0,52 %)
     
  • EUR/USD

    1,0696
    +0,0040 (+0,37 %)
     
  • Gold future

    2 332,90
    -13,50 (-0,58 %)
     
  • Bitcoin EUR

    62 481,13
    +690,54 (+1,12 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 436,12
    +21,36 (+1,51 %)
     
  • Pétrole WTI

    82,27
    +0,37 (+0,45 %)
     
  • DAX

    18 100,04
    +239,24 (+1,34 %)
     
  • FTSE 100

    8 036,70
    +12,83 (+0,16 %)
     
  • Nasdaq

    15 643,08
    +191,77 (+1,24 %)
     
  • S&P 500

    5 058,10
    +47,50 (+0,95 %)
     
  • Nikkei 225

    37 552,16
    +113,55 (+0,30 %)
     
  • HANG SENG

    16 828,93
    +317,24 (+1,92 %)
     
  • GBP/USD

    1,2429
    +0,0079 (+0,64 %)
     

La comète C2022/E3 au plus près de la Terre, la dernière fois c’était au Paléolithique

ESPACE - C’est une comète que vous ne reverrez pas de sitôt puisque la dernière fois qu’elle était visible depuis notre planète, c’était à l’époque du Paléolithique. La comète C/2022 E3 (ZTF) a atteint son périhélie, c’est-à-dire son point le plus proche du Soleil, le 12 janvier, en passant à 160 millions de kilomètres de cette étoile. Déjà visible, elle sera à l’apogée de sa brillance en passant au plus près de la Terre ce 1er février - à tout de même 42 millions de kilomètres de nous.

Ainsi, que vous viviez dans l’hémisphère nord ou sud, vous pourrez observer la comète grâce à un télescope, des jumelles, et si les conditions le permettent (attention à la pollution lumineuse), peut-être même à l’œil nu. C’est ce qu’a confirmé l’astrophysicien Éric Lagadec le 21 janvier.

La comète C/2022 E3 (ZTF) sera cependant moins spectaculaire que lors du passage de ses congénères Hale-Bopp en 1997 ou Neowise en 2020, qui étaient, elles, bien plus grosses.

PUBLICITÉ

ZTF a été découverte en mars 2022 par les astronomes du programme Zwicky Transient Facility, qui exploite une caméra à champ de vision de l’observatoire Palomar en Californie. La comète était alors dans l’orbite de Jupiter. D’abord considérée comme un astéroïde, d’après Space.com, sa manière de briller dans l’espace a permis de l’identifier comme une comète. Sa teinte couleur émeraude est due à la composition chimique de la comète. C’est le résultat d’un choc entre la lumière du Soleil et les molécules à base de carbone dans sa chevelure.

Un petit tour et puis s’en va

Quelle différence cela fait-il ? Comme l’explique le CNRS, les astéroïdes sont composés de roches, de métaux et de glace. Les comètes, elles, sont constituées d’un noyau de glace et de roche qui passent de l’état solide à l’état gazeux lorsqu’elles se rapprochent du Soleil. C’est ce phénomène qui forme la traînée lumineuse que l’on peut observer.

Mais ce qui la rend exceptionnelle, c’est son orbite autour du Soleil puisqu’elle met environ 50 000 ans à tourner autour de notre étoile. Une révolution extraordinairement longue à l’échelle humaine : la dernière fois que C/2022 E3 (ZTF) était visible depuis la Terre, c’était durant le Paléolithique supérieur (environ de – 40 000 à – 9500 avant JC). Sur Terre, le moment est crucial dans le règne d’Homo Sapiens, puisqu’on est moment de « l’expansion de l’Homme anatomiquement moderne à travers le monde », selon l’expression employée par l’Inrap (l’Institut national de recherches archéologiques préventives).

À voir également sur Le HuffPost :

Lire aussi