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Colin Powell et son discours à l'Onu, "une tache" dans sa carrière

ÉTATS-UNIS - Un discours, longtemps regretté par la suite, qu’il a lui-même qualifié de “tache” dans sa carrière. Colin Powell, ancien secrétaire d’État sous George W. Bush, est décédé de “complications liées au Covid-19”, a annoncé sa famille ce lundi 18 octobre. Derrière lui, l’homme politique laisse l’image du premier Afro-Américain à avoir occupé le poste de chef d’état-major des armées, mais aussi un discours funeste à l’ONU.

C’est dans son livre paru en 2013 J’ai eu de la chance que l’ancien chef de la diplomatie américaine sous la présidence républicaine de George W. Bush a couché pour la première fois par écrit des regrets. Dix ans plus tôt, le 5 février 2003, il avait en effet prétendu à l’ONU avoir des preuves de la présence d’armes de destruction massive en Irak, justifiant l’intervention américaine contre le régime de Saddam Hussein.

Preuves fournies par la CIA qui, pour certaines, se sont révélées par la suite fausses. Colin Powell avait alors affirmé qu’il s’était fait duper par les services secrets américains. “Je pense que si vous aviez été à ma place et que vous aviez vu les documents que l’on m’a présentés vous auriez cru à tout cela, vous aussi”, s’était-il ainsi défendu lors d’une interview dans L’Obs, l’année de la parution de son livre.

Dans un entretien en 2011 à Al Jazeera, il évoquait déjà publiquement des regrets: “Je me sentais si mal”, avait-il alors avoué à ce moment-là devant le journaliste Tony Harris, évoquant un immense échec. “C’est une tache sur mon dossier, et il n’y a rien que je puisse faire pour changer ça”, a-t-il reconnu. En 2005, deux ans seulement après son discours devant les Nations Unies, il avait déjà employé ce mot sur la chaîne ABC: “C’est une tache, bien sûr. [...] Cela été pénible. Et c’est toujours pénible.”

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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