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Colère. Manifestations en Pologne : le gouvernement contesté jusque dans ses plus solides bastions

En tentant de durcir l’accès à l’avortement alors qu’il a totalement perdu le contrôle sur la pandémie, le gouvernement polonais suscite la colère jusque dans les rangs de ses propres partisans.

Loin de s’épuiser, les manifestations quotidiennes qui secouent la Pologne depuis une dizaine de jours ont franchi un nouveau seuil en réunissant vendredi 30 octobre à Varsovie près de 100 000 participants. Cette contestation a été provoquée au départ par une décision de la Cour constitutionnelle de restreindre encore davantage l’accès à l’avortement alors que la législation polonaise était déjà la plus stricte d’Europe. Mais le mouvement s’est désormais étendu à d’autres revendications et réclame notamment la démission du gouvernement.

À lire aussi: Colère. En Pologne, quatre jours de manifestations contre la quasi-suppression du droit à l’avortement

Le quotidien libéral Gazeta Wyborcza observe en outre que la contestation ne se limite pas à la capitale, depuis longtemps hostile au gouvernement du parti national-conservateur PiS. “Dans les grandes villes, les petites communes, et même les campagnes des Basses-Carpates, région [du sud-est] où le PiS remporte toutes les élections avec une forte avance et où l’attachement à l’Église est particulièrement fort, les dernières manifestations en défense des droits des femmes sont d’une ampleur jamais vue pour aucune autre cause. Dans le bastion du PiS de Stalowa Wola [60 000 habitants], des milliers de gens sont descendus dans la rue. Cela ne s’était pas vu depuis la mémorable grève de 1988 [qui avait poussé le régime communiste à négocier avec le syndicat d’opposition Solidarność].”

La gestion de la pandémie

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