Le cofondateur de N26 admet des erreurs
Lancée en 2015 à Berlin, N26 a fait dès le début le choix d'une internationalisation rapide, afin de capter des clients en masse. En quelques années, elle a ainsi élargi sa présence à 24 pays européens, dont la France, et revendique aujourd'hui 7 millions de clients. Elle a aussi été la première néobanque européenne à tenter sa chance aux Etats-Unis, en juillet 2019. Une aventure de courte durée : N26 a en effet annoncé en novembre dernier son départ du marché étatsunien.
Dans un article publié par le Financial Times, Max Tayenthal, cofondateur avec Valentin Stalf, reconnaît que le choix de concentrer ses ressources sur cette internationalisation plutôt que sur le développement de nouveaux produits a sans doute été une erreur. N26, notamment, a raté le boom des cryptoactifs ou du trading, qui fait les beaux jours, par exemple, de son concurrent britannique Revolut. « Aurions-nous dû développer le trading ou les cryptos plutôt que de nous lancer aux Etats-Unis ? Rétrospectivement, cela aurait été un bonne idée », admet Max Tayenthal. N26 devrait proposer dès cette année des cryptoactifs à ses clients et du trading un peu plus tard.
Voir également
- Epargne : les placements gagnants et perdants de 2022
- Electricité : flambée de 40% des tarifs réglementés d'EDF évitée au 1er février
- Crédit d'impôt emploi à domicile : comment diviser la note par deux sans attendre