Citroën se relance au Brésil, démarre en Inde et veut sortir d'Europe

·2 min de lecture

La firme aux chevrons démarre la production de sa petite citadine à Porto Real (Brésil), avant de la débuter prochainement à Chennai (Inde). Les C3 et ses futurs dérivés devraient permettre à Citroën de s'implanter vraiment hors d'Europe. La marque compte aussi sur la berline-coupé-SUV C4, lancée à l'automne.

"Nos ventes hors d’Europe représentaient 40% de nos volumes il y a dix ans, 13% seulement en 2019", à cause de la chute en Chine et de la souligne Vincent Cobée. Mais "notre objectif est de revenir autour de 30%", assure le directeur de Citroën. La firme aux chevrons veut repartir à l’international. Pour cela, elle va bénéficier de deux modèles phares. Le premier et principal, c’est la toute , en cours de lancement industriel à Porto Real, au Brésil. Cette citadine inédite (3,98 m de long), lancée autour de "8.000 à 12.000 euros, sera commercialisée à la mi-2022 en Amérique du sud", indique le dirigeant à Challenges.

Elle se place pile dans le créneau majeur des voitures dites populaires au Brésil sous la forme d’un petit SUV aux couleurs "flashy". Elle vise les Renault Kwid, Fiat Argo, Chevrolet Onix, Volkswagen Gol locales. Avec ce véhicule moderne, qui remplace enfin l’ancienne C3 de 2009, Citroën vise de passer d’une "part de marché de 1,8% à 4% au Brésil", de "4 à 7% en Argentine". Malgré une vieille présence en Argentine où il eut son heure de gloire avec les 2 CV et Ami 8 break, interrompue pendant quasiment une vingtaine d’années entre 1975 et le milieu des année 1990, Citroën reste un acteur marginal en Amérique du sud.

Partenariat avec CK Birla

Citroën vise aussi l’Inde où la voiture a d’ailleurs été développée, sauf en ce qui concerne la plateforme et la mécanique étudiées en France. Chargée de défricher ce très difficile marché pour le compte de PSA et, depuis janvier 2021, de Stellantis, la firme aux chevrons va prochainement démarrer la production de cette même C3 près de Chennai, dans le sud du pays, à travers deux co-entreprises avec le Avec six mois de retard pour cause de Covid et manque d'approvisionnements. Prix local: "entre 7.000 et 8.000 euros". Les investissements annoncés à la signature des accords en 2017 devaient se monter initialement à 100 millions d’euros, pour des capacités de 100.000 véhicules annuellement au départ. Une industrial[...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi