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Cinq infographies pour comprendre le business du Covid-19

La crise du coronavirus a entraîné d'importantes ventes de masques, gels hydroalcooliques, vaccins... (Crédits : Getty Images/iStockphoto) (Getty Images/iStockphoto)

La pandémie de Covid-19 a également bouleversé l'économie mondiale et permis à certains acteurs du secteur de la santé de tirer leur épingle du jeu, non sans risques et incertitudes.

Depuis deux ans, le Covid-19 a dopé l'économie de la santé et permis à certaines entreprises de générer des profits, dont on ignore encore s'ils se maintiendront dans le temps. Pour y voir plus clair, voici cinq graphiques sur les grandes tendances du business du coronavirus en France et dans le monde.

L’explosion des ventes d’autotests en supermarché

Pour faire face à la propagation du variant Omicron, le gouvernement a autorisé exceptionnellement la vente d’autotests de dépistage du Covid-19 en supermarchés dès la fin décembre 2021, provoquant la colère des pharmaciens. Cette semaine, la dérogation a été prolongée jusqu’au 15 février 2022.

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Une chose est sûre, les Français se sont largement tournés vers la grande distribution. D’après le panéliste NielsenIQ, les enseignes de la grande distribution ont vendu plus de 3,6 millions de boîtes d’autotests pour 25 millions d'euros de chiffre d'affaires, entre le 28 décembre et le 16 janvier.

Les FFP2 se font une place dans les rayons

La vague d’Omicron a aussi dopé les ventes de masques FFP2, plus protecteurs que les masques chirurgicaux ou en tissu, mais aussi plus chers. Au supermarché, ils ne représentaient que 4,7% des ventes de masques entre le 6 et le 19 décembre dernier, selon NielsenIQ. Début janvier, ils se taillaient une plus belle part, avec un tiers des ventes. En cinq semaines, 18 millions de masques FFP2 ont été vendus dans l’Hexagone au 16 janvier 2022, pour un chiffre d’affaires de 5,8 millions d’euros.

Des géants de la pharmaceutique dopés par le Covid-19

A l'échelle mondiale, les bénéfices des entreprises ayant développé puis commercialisé un vaccin contre le coronavirus sont en plein boom. Seule exception, AstraZeneca, dont le résultat net provisoire pour 2021 est en recul par rapport à l'année passée (il s'agit pour l'instant d'une comparaison entre les résultats nets des neuf premiers mois de 2021, versus les neuf premiers mois de 2020, en attendant les chiffres définitifs à paraître d'ici quelques jours).

Le dépistage, une opération plutôt rentable pour les pharmacies

Le variant Omicron a aussi généré une affluence de patients venus se faire dépister dans les pharmacies. Ce sont elles qui effectuent la plupart des tests antigéniques dans l'Hexagone. En contrepartie, elles perçoivent un forfait fixé par l’Assurance maladie : 25,01 euros par test en semaine, et 30,01 euros le dimanche. Il faut y retrancher le coût d’achat du produit (de 1,75 euros à 3 euros selon des témoignages recueillis par Le Monde, soit environ 10% du forfait de la Sécu, qui évalue le coût unitaire du test à 6 euros), la rémunération du personnel testeur et le prix de ses équipements (blouse, gants, masques…).

Cela permet aux pharmaciens d’obtenir une marge intéressante sur cette prestation, dont ils soulignent néanmoins le caractère épuisant, notamment lors des pics, et dangereux, avec l’exposition à de potentiels malades. Le remboursement des test devrait coûter plus d’1,5 milliard d’euros à l’Etat rien que pour le mois de janvier 2022, selon le gouvernement.

Un marché incertain

Mais l’impact du coronavirus sur les ventes de certains produits peut aussi fluctuer énormément, et l'avenir de certains produits reste incertain, en témoigne l’exemple du gel hydroalcoolique ou des masques. Le chiffre d’affaires générés en grandes surfaces par les ventes de gel désinfectant a baissé de 43% en 2021 par rapport à 2020. Mais la pandémie avait fait bondir de 388% ces recettes par rapport à 2019, selon les chiffres de NielsenIQ.

Idem pour les masques, dont le chiffre d’affaires des ventes en supermarchés a baissé de plus de la moitié en 2021 par rapport à 2020.

VIDEO - Omicron fait le bonheur des autotests de la société strasbourgeoise Byosinex