Les cinq choses à retenir sur la réforme du lycée professionnel
L'État va investir "un milliard d'euros par an" supplémentaire pour les lycées professionnels, a annoncé Emmanuel Macron jeudi, lors d'un déplacement en Charente-Maritime. Retour sur les principales annonces.
Stages rémunérés, carte des filières remaniée, lien renforcé avec l'entreprise : Emmanuel Macron a présenté jeudi la réforme du lycée professionnel, promesse de campagne. Voici les principales mesures à retenir:
Une enveloppe d'un milliard d'euros par an
Pour cette réforme, un milliard d'euros par an supplémentaire est mis sur la table. "On va mettre un milliard d'euros par an en plus sur le lycée professionnel (...). On doit aller vers 100% d'insertion professionnelle", a déclaré le chef de l'État jeudi, lors d'un déplacement dans le lycée technologique et professionnel Bernard-Palissy à Saintes en Charente-Maritime. Investir dans ces établissements, ce n'est "pas simplement une réforme", mais "une cause nationale", a-t-il ajouté.
Les lycéens rémunérés durant leur stage
Dès la rentrée prochaine, les élèves de lycée professionnel vont toucher un peu d'argent pendant leur période en entreprise. Aujourd'hui il n'y a aucune indemnité. Emmanuel Macron l'a détaillée : elle sera à hauteur de 50 euros par semaine en classe de seconde, 75 euros en première et 100 euros en terminale. Prise en charge par l'État, cette indemnité "est à la fois une mesure de justice et de mérite", a dit le président. "C'est reconnaître que c'est un travail qui est demandé aux élèves". Le syndicat Sud éducation a regrette le choix "de sous-payer les élèves en stage avec des indemnités allant de 1,4 euro de l'heure pour les élèves de seconde professionnelle à 2,8 euros de l'heure en terminale".
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Des stages plus nombreux en terminale
Pour l'année de terminale, qui nécessite davantage de "souplesse", selon le président, "la durée des stages sera augmentée de 50%" pour ceux qui souhaitent aller directement dans l'emploi. Elle ne change pas en revanche pour les années de seconde et première. Les syndicats y voient une solution "facile" pour proposer de la "main-d'œuvre pas chère pour d[...]
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