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Cinéma: la possibilité d'un échelonnement des sorties à la reprise se précise

Une femme passant à vélo devant un cinéma fermé de Montpellier en novembre dernier. (Photo d'illustration) - Pascal GUYOT
Une femme passant à vélo devant un cinéma fermé de Montpellier en novembre dernier. (Photo d'illustration) - Pascal GUYOT

L'Autorité de la concurrence a ouvert la voie ce vendredi 16 avril, sous conditions, à la mise en place d'un calendrier concerté des sorties entre les distributeurs de films pour éviter un embouteillage à la réouverture des salles.

Les salles sont fermées depuis six mois et à la mi-mars, plus de 400 films étaient déjà en attente, prêts à être diffusés. Les professionnels craignent un trop-plein: à raison de 50 à 60 films à sortir par semaine contre 14 en temps normal, tous ne pourront pas trouver un écran, et le public nécessaire pour rentabiliser les films.

Certains distributeurs et producteurs, les indépendants notamment, souhaiteraient se concerter pour échelonner les sorties, et le Médiateur du cinéma avait saisi l'Autorité de la concurrence pour savoir si une telle entente était juridiquement possible. Le Médiateur du cinéma est l'organisme chargé d'une mission de conciliation pour tout litige relatif à la diffusion de films en salles.

Maintenir une vraie diversité des films à la reprise"

Vendredi, dans un avis, l'Autorité de la concurrence a souligné qu'une telle pratique était en principe interdite par les règles de libre concurrence, mais que compte tenu de la crise sanitaire, elle pourrait être légale, sous certaines conditions.

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Entre autres, cette concertation devrait être "limitée dans le temps", et laisser jouer la concurrence sur d'autres paramètres que la date: "le nombre d'établissements dans lesquels les films seraient diffusés, le nombre de copies des films, les horaires des séances, la durée d'exposition des films ainsi que les négociations commerciales avec les exploitants de salles de cinéma".

"Pour nous, c'est une victoire symbolique pour tenter de maintenir une vraie diversité des films à la reprise", s'est félicité auprès de l'AFP le distributeur Etienne Ollagnier, représentant du bureau de liaison des organisations du cinéma (Bloc), qui avait saisi le Médiateur du cinéma.

Article original publié sur BFMTV.com