Cigarettes puffs : les risques auxquels sont exposés les jeunes

Les jours des puffs sont-ils comptés ? Le ministre de la Santé François Braun s’est dit “favorable” à l’interdiction de ces cigarettes électroniques jetables mercredi 3 mai. Prisées des adolescents, elles « amènent une partie jeune de notre population vers le tabagisme », a ajouté le ministre au micro de France Inter. L’annonce de l’ex-urgentiste intervient quelques jours après la parution d’une tribune au Monde, signée par un collectifs d’associations, de médecins et de défenseurs de l’environnement qui appellent à suivre l’exemple donné, entre autres, par l’Allemagne, la Belgique et l’Irlande, qui ont déjà interdit les cigarettes électroniques jetables. Mais à quels risques s’exposent les jeunes qui sont friands de ces puffs ?

D’abord, certaines puffs ne sont pas dénudées de nicotine. Elles peuvent en contenir jusqu’à 5 % souligne l’Académie Nationale de Médecine dans un communiqué diffusé le 28 février. Mais même sans nicotine, la puff serait dangereuse pour les adolescents. “Elle induit un phénomène de dépendance au geste de vapotage, qui peut représenter un nouveau mode d’entrée dans l’addiction à la cigarette.” estime l’Académie Nationale de Médecine. Vapoter une puff sans nicotine reste également néfaste pour la santé dans la mesure où “la puff augmente les risques de développer une inflammation des voies respiratoires et impacte les acquisitions cognitives” expliquait la sénatrice Colette Mélot (Agir) dans une question posée au ministre de la Santé sur ce sujet.

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