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Christian Lindner : "Certains pays européens n’ont pas pris la position de l'Allemagne au sérieux"

Kappeler/Zuma/Réa

EXCLUSIF. Ministre allemand des finances, Christian Lindner, a remis en cause des accords politiques européens majeurs, sur le climat et le budget. Face à l’ire de Bruxelles, le libéral s’explique. La voix de son pays ne compte pas suffisamment, selon lui. Challenges l'a rencontré jeudi 16 mars à Berlin.

Rendez-vous a été pris le 16 mars au ministère allemand des finances, un imposant bâtiment sur la Willhelmstrasse au cœur de Berlin, Le bureau du grand argentier est au 4e étage. On peut y arriver en pater noster, cet ascenseur antique sans porte qui tourne en continu. Dans l’antichambre, son garde du corps, un Franco-Allemand jovial, attend. Au mur, la photo des 19 ministres des finances de la République fédérale qui se sont succédés. 19 photos en noir et blanc, 19 hommes, dont l’ancien chancelier Helmut Schmidt (1972-1974), l’intraitable négociateur de la crise grecque Wolfgang Schäuble (2009-2017) et l’actuel chancelier, Olaf Scholz (2018-2021).

Contrairement à ses deux derniers prédécesseurs, Christian Lindner, 44 ans, vient en personne accueillir Challenges. Il porte une cravate jaune, la couleur de sa formation, le FDP, parti libéral. Il a le pas alerte, arrive, élégant, -c’est le dandy du gouvernement-, souriant, chaleureux. En total contraste avec l’image qu’il donne depuis trois semaines sur la scène européenne : celle du bad boy, qui a remis coup sur coup en cause un accord politique essentiel sur la lutte contre le changement climatique, puis une semaine plus tard, le 14 mars, un autre sur le pacte de stabilité. Bad boy ? Il tique. Hors micro, il confie qu’il se sent plutôt comme une ancre de stabilité à Bruxelles. Il répète deux fois l’expression. Pourtant au moment de valider ses citations, ses conseillers politiques la retireront du texte autorisé...

Une Porsche à 19 ans

Il sait que la bulle bruxelloise fulmine. A l’instar de Pascal Canfin le président de la Commission de l’environnement au Parlement européen, qui a négocié pendant de longs mois la fin des moteurs thermiques en 2035 et qui juge la volte-face " inacceptable ". " On attend de l’Allemagne qu’elle soit fiable, qu’elle respecte sa parole ", martèle l’élu. Le grand argentier assume, arguant que le point de vue de Berlin est trop minoré. " Lorsque nous prenons des décisions technologiques co[...]

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