Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    38 000,13
    -460,79 (-1,20 %)
     
  • Nasdaq

    15 540,13
    -172,61 (-1,10 %)
     
  • Nikkei 225

    37 628,48
    -831,60 (-2,16 %)
     
  • EUR/USD

    1,0739
    +0,0038 (+0,35 %)
     
  • HANG SENG

    17 284,54
    +83,27 (+0,48 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 237,12
    -246,91 (-0,41 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 391,24
    +8,67 (+0,63 %)
     
  • S&P 500

    5 031,12
    -40,51 (-0,80 %)
     

Christian Jacob, l'amour de la chasse

Passion secrète, notre série d'été. Le patron des Républicains est un passionné de la chasse à l’approche, qu’il pratique dans les «règles de l’art».

Chez les Jacob, la chasse est une affaire de famille. Marius et Robert, les deux grands-pères de Christian, ont initié leur petit-fils dès son plus jeune âge : première carabine à air comprimé à 9 ans, puis, dès 11 ans, une vraie carabine, dotée d’une seule cartouche pour plus de sécurité. Le jeune garçon s’exerce sur les «piafs» ou les «pierrots» qui se posent sur les cerisiers. Au fil des années, il apprend à s’avancer vers l’arbre sans être vu ni faire de bruit –en évitant, par exemple, de mettre le pied sur une branche morte. Avec son père, Marcel, l’adolescent guette les pigeons ramiers et les canards lors d’interminables balades autour de Rozay-en-Brie, son village natal. Il passe d’innombrables heures à observer les terriers des lapins de garenne. «Pour être un chasseur confirmé, il faut être patient et discret. Savoir être à bon vent. Se lever aux aurores pour apercevoir les animaux débouler sur une prairie aux premiers rayons du soleil. Deviner leurs habitudes. Repérer les coulées entre les ronces. Enregistrer les heures de passage», raconte celui qui fut longtemps exploitant agricole avant d’être député de la quatrième circonscription de Seine-et-Marne.

A 16 ans, le jeune Christian Jacob, après avoir accompagné un nombre incalculable de fois ses grands-pères dans les bois pour attendre les vols de perdreaux ou de canards au-dessus des étangs, obtient enfin son permis. A l’époque, il n’y a pas d’examen, une simple demande suffit. Depuis, il ne s’est plus jamais arrêté. Il pratique partout et en toutes saisons: le chevreuil en juillet et en août; les gibiers d’eau fin juillet; les lièvres, perdreaux et faisans à l’automne, le sanglier après les premières gelées, quand les feuilles tombent et que les fougères(...)


Lire la suite sur Paris Match