Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    37 985,01
    +231,70 (+0,61 %)
     
  • Nasdaq

    15 753,50
    +70,13 (+0,45 %)
     
  • Nikkei 225

    38 079,70
    +117,90 (+0,31 %)
     
  • EUR/USD

    1,0658
    -0,0017 (-0,16 %)
     
  • HANG SENG

    16 385,87
    +134,03 (+0,82 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 776,57
    +3 152,51 (+5,57 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • S&P 500

    5 044,86
    +22,65 (+0,45 %)
     

En Chine, Confucius et Lénine, même combat

Assiette représentant Xi Jinping et, devant, statuette de Mao Zedong : le culte de la personnalité s'épanouit en Chine chez les marchands de souvenirs.  - Credit:Greg Baker/AFP
Assiette représentant Xi Jinping et, devant, statuette de Mao Zedong : le culte de la personnalité s'épanouit en Chine chez les marchands de souvenirs. - Credit:Greg Baker/AFP

À quelles sources de pensée s'abreuve Xi Jinping, le nouveau maître de la Chine ? Au marxisme-léninisme, certes, revu et corrigé par Mao Zedong et Deng Xiaoping, qui a introduit à grosses louches la logique de marché dans l'idéologie communiste officielle. Pourtant, comme on peut le voir dans L'Esprit de la Chine, le dernier Point Références consacré à l'empire du Milieu, sa pratique autoritaire du pouvoir et son dédain face aux droits de l'individu ne relèvent ni de Marx ni d'Engels, mais plutôt de Shang Yang ou de Han Feizi, des penseurs qui, entre le IVe et le IIIe siècle avant notre ère, ont défendu la soumission sans nuance de l'individu à la loi, d'où le nom de « légistes » qui leur a été donné.

Mais Xi Jinping aime aussi les penseurs confucéens et leur souci de l'ordre, lequel justifie la remise du pouvoir dans les mains d'un seul. Et c'est encore chez les Anciens que ses partisans vont chercher les valeurs qui justifient selon eux le rôle que doit tenir la Chine au niveau international. Ainsi, depuis les années 1990, de nombreux ouvrages vantent-ils les mérites d'un monde d'harmonie conforme au tianxia, une valeur antique réactivée pour l'occasion. Pour ces penseurs, le tianxia (concept que l'on peut traduire par « sous le Ciel ») désignerait un système utilisé dans l'Antiquité pour assurer un ordre du monde harmonieux où toutes les puissances seraient sur un pied d'égalité et «  sans ennemis ».

À LIRE AUSSIQuand la Chine se réveille

Une pensée double [...] Lire la suite