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Des chercheurs dans l'intimité des nuages

Au sommet du puy de Dôme en Auvergne, un laboratoire unique au monde étudie la composition des nuages : teneur en eau, taille des gouttes, présence de cristaux de glace. Bactéries et champignons y prolifèrent aussi !

Cet article est issu du magazine Sciences et Avenir - La Recherche n°895 daté septembre 2021.

Lorsque l'on sort du funiculaire qui mène au sommet du puy de Dôme, la vue sur les volcans endormis de la chaîne des Puys est à couper le souffle. À condition de ne pas être dans les nuages ! Mais si ceux-ci, fréquents, frustrent les randonneurs, ils font la joie des chercheurs. Car c'est ici que se trouve le seul dispositif au monde où ils les collectent en temps réel pour étudier leur composition. Un véritable "aspirateur à nuages" installé à côté de l'immense station hertzienne de télévision, des radars de l'armée et… des vestiges du temple de Mercure du 2e siècle !

Une forêt de capteurs, d'anémomètres, de collecteurs d'air, d'eau, de poussières en suspension

Laurent Deguillaume, du Laboratoire de météorologie physique (LaMP) de Clermont-Ferrand, nous fait visiter son univers. D'abord, on ne voit que le chalet de l'observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand (qui fête cette année ses 150 ans de travaux en météorologie et géologie). La construction est plutôt discrète sauf qu'elle est bardée d'une forêt de capteurs, d'anémomètres, de collecteurs d'air, d'eau, de poussières en suspension. À l'intérieur, une série de laboratoires et la base de vie des scientifiques, qui viennent y passer quelques semaines par an. Sur la façade ouest, une entrée d'air alimente un étroit couloir en plastique transparent : une "veine de mesures" où les nuages sont aspirés par un ventilateur centrifuge jusqu'à des vitesses de 430 kilomètres par heure. Les gouttelettes et cristaux de glace des nuages sont ensuite étudiés grâce à des sondes. "À 1465 m d'altitude, au sommet de la première montagne atteinte par les embruns de l'Atlantique, nous sommes placés à l'endroit idéal pour comprendre ce qu'il y a dans les nuages", souffle le physicien. À 450 kilomètres de la mer, les masses humides rencontrent pour la première fois un relief d'importance si bien que le sommet du puy de Dôme est en[...]

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